Le modèle d’Elis n’a pas été ébranlé par la conjoncture difficile, notamment en France et au Brésil. La croissance organique ressort à +2,9% et l'EBITDA a atteint l'objectif que la direction s’était fixé l'été dernier, à 446, millions d’euros avec un taux de marge de 31,5%, légèrement supérieur aux attentes.
Seule ombre au tableau, les frais liés à l’introduction en Bourse qui ont aggravé la perte nette. Elle ressort à 57,1 millions d'euros en 2015, après -21,9 millions en 2014. Ajusté des frais liés à l'introduction en bourse et aux différentes opérations de refinancement, de la charge de dépréciation de goodwill et des dotations aux amortissements des incorporels, Elis a enregistré un bénéfice net courant de 71,4 millions d'euros, en forte augmentation par rapport à 2014 puisque les profits n’étaient que de 6,5 millions d'euros. Surtout, l’opération a permis de refinancer une partie de sa dette.
L'Ebitda annuel d’Elis s'est élevé de son côté à 446,1 millions d'euros, en croissance de 4%, alors que le management d'Elis avait prévu entre 445 et 450 millions. Enfin, son chiffre d'affaires a augmenté de 6,3% à 1,415 milliard. La marge d'Ebitda ressort de ce fait à 31,5%, en recul de 70 points de base.
En 2016, la société vise un chiffre d'affaires de 1,5 milliard d’euros porté par 3% de croissance organique et 4% de croissance externe avec un effet change défavorable que la direction estime aujourd'hui à -1%. Concernant les marges, elle table sur un nouveau pincement de 30 points de base en France mais vise une nouvelle amélioration de la profitabilité en Europe et en Amérique latine.
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