Quand nous sommes tous partis en vacances, IL était au sommet de l'Olympe. IL était l'objet d'une hystérie collective. IL était le génie et le sauveur que la France attendait. Et LE critiquer était un crime de lèse-majesté. En quelques jours, tout a basculé...
Pourtant IL n'a rien fait de particulier. Pas d'erreur majeure. À part le fait de passer son temps à se mettre en scène. Mais ses adversaires mis KO par sa victoire-éclair commencent à reprendre leurs esprits et certains de ses fans commencent à se poser des questions. Et cela suffit à provoquer une chute de popularité record, pire qu'Hollande sur la même période. Et à ouvrir la brèche des critiques. On s'aperçoit qu'on peut LE critiquer sans que le ciel nous tombe sur la tête. Même Hollande se permet de LE critiquer, un comble. Il va lui falloir plus qu'une bonne maquilleuse pour affronter cette rentrée. On saura dans les semaines qui viennent si Lucky Mac a déjà perdu la main.
illustrent ce retournement de situation. Le Figaro: "rentrée à haut risques pour Emmanuel Macron", Libé: "Macron est-il le président des riches?" et même les Echos: "les pièges de la rentrée pour Emmanuel Macron". Des titres inimaginables au début du mois d'août...
L'euro continue son envolée ce matin et c'est probablement la plus grosse surprise de l'été et même la plus grosse surprise de l'année. En début d'année, la plupart des prévisionnistes pariaient sur la fameuse parité entre l'euro et le dollar, et nous voilà au-dessus des 1.19 dollars pour un euro. L'euro se paie même le luxe d'être la devise des pays et zones développés qui progresse le plus sur l'année. La zone euro, zone de défiance au début de l'année, est devenue une zone d'attractivité pour les investisseurs internationaux. Et le Brexit lui a clairement profité puisque c'est face à la livre sterling que l'euro affiche de nouveaux records.
Les deux. La hausse de l'euro se fait dans un contexte global de baisse du dollar. Là encore grosse surprise de l'année. Le dollar devait profiter de la présidence Trump, le chaos de cette présidence l'affaiblit chaque jour un peu. Et même la bonne performance de l'économie américaine ne parvient pas pour l'instant à apporter un soutien au dollar. Mais dans ce mouvement de baisse du dollar, c'est clairement l'euro qui remporte la mise. Et cela risque tout de même de perturber les équilibres économiques.
La hausse de l'euro est un vrai casse tête pour la BCE. La BCE devait commencer à mener une politique de taux plus restrictive. Avec des retraits de liquidités et de possibles hausses de taux. Mais imaginez la nouvelle envolée de l'euro si les taux européens remontaient. Et l'impact de l'envolée de l'euro sur la compétitivité de la zone. En dessous de 1.20, la hausse de l'euro n'impacte pas la croissance mais au dessus on va recommencer à parler, comme à chaque fois, du danger d'un euro fort. Un euro fort, un dollar faible, quelle surprise.
On attendait beaucoup de cette réunion annuelle des banquiers centraux à Jackson Hole, aux États-Unis. Mais ni Draghi, ni Yellen n'ont donné d'indication sur leurs politiques de taux. Ils s'en sont tenus à des sujets généraux. Yellen alertant le monde sur la volonté de déréglementation bancaire de Trump et la nouvelle crise que cela pourrait provoquer et Draghi critiquant les mesures protectionnistes.
Wall Street a clôturé en légère hausse vendredi soir, avec un Dow Jones qui a grapillé 0,14% à 21.814 points et un S&P 500 qui reprend 0,17% à 2.433 points dans le sillage des déclarations neutres des banquiers centraux à Jackson Hole. La Bourse de Tokyo a terminé stable ce lundi matin à 19.449,90 points, la hausse du yen face au dollar ne fait pas les affaires des valeurs composant la cote tokyoïte. Les marchés resteront concentrés sur l'évolution de la parité euro/dollar, celle-ci s'approche dangereusement du seuil des 1,20 dollar, qualifié de pénalisant pour les valeurs exportatrices. Ainsi, les marchés européens commencent la semaine sous pression puisque les profits des entreprises du vieux continent pourraient être bien impactés par ce renchérissement de la monnaie unique face au billet vert. Du côté du pétrole, celui-ci est également surveillé par les marchés après l'ouragan Harvey aux Etats-Unis. Le Brent se négocie à 52,38 dollars et le WTI est en baisse de 0,8% à 47,50 dollars.
À leur université d'été, les Insoumis ont planché sur la situation du Venezuela... Vont-ils encore nous expliquer que le modèle vénézuélien est le modèle économique et politique de l'avenir ?
Selon le Ministre des Finances, Bruno Le Maire, la France et l'Allemagne travailleraient sur un projet de taxation des GAFA en prenant comme référence le chiffre d'affaires qu'ils réalisent dans nos pays et pas leurs bénéfices, ridiculement bas du fait des montages fiscaux. Good.
On a eu la femme, nous avons maintenant le mari: Boris Vallaud, porte parole de la Nouvelle Gauche, s'exprime de plus en plus; On peut maintenant acheter des cigarettes à l'unité dans des épiceries de quartier, même si c'est illégal; Selon Aujourd'hui, une nouvelle étude américaine montre que le tango permet de lutter contre les symptômes de la maladie de Parkinson; Rattrapage séries TV: "the killing" version danoise, trois saisons, excellent; On va avoir trois jours de canicule; Le nouveau patron d'Uber est Dara Khosrowshahi ex-DG d'Expedia, Je suis content de vous retrouver.