L'heure des premiers bilans pour la distribution américaine après cette période de promotion. Cette année, même en France, le Black Friday n’est pas passé inaperçu mais aux États-Unis, cela a été un raz-de-marée, complété par un Cyber Monday record. Ce début de la saison de fin d’année démarre sur des chapeaux de roue.
Et d'un point de vue macroéconomique c'est le signe de la vitalité de l'économie et de la consommation américaines. Avec cependant une situation assez paradoxale. Malgré une année sombre pour les distributeurs traditionnels américains, l'indice des valeurs de la distribution du S&P 500 atteint son record à la hausse.
Évidemment dans cet indice il y Amazon, et évidemment Amazon a un poids tel que l'envolée de sa valorisation a tiré l'indice à la hausse. Mais certains distributeurs traditionnels arrivent tout de même à s'en sortir et à sortir un peu la tête de l'eau. Rappelons tout de même qu'Amazon vaut près de 600 milliards de dollars avec une hausse du cours de 60% depuis le début d'année.
Est-ce que le problème de la distribution traditionnelle aux États-Unis c'est uniquement Amazon ?
En grande partie oui. L'e-commerce en général avec des ventes pendant la saison des fêtes aux États-Unis qui devraient dépasser les 100 milliards de dollars, on parle de près de 15% de hausse sur un an alors que les ventes en général ne devraient progresser que de 4%.
Et Amazon en situation ultra-dominante et hégémonique avec une part de marché de l'e-commerce autour de 50%. Étonnant d'ailleurs que les autorités de la concurrence, d'habitude si promptes à réagir, soient si discrètes sur le cas Amazon. Mais certains groupes de distribution souffrent aussi d'un surendettement massif qui les plombe dans les périodes difficiles, et il y a de plus en plus de périodes difficiles.
Comment explique-t-on que dans ce contexte les investisseurs s'intéressent tout de même à certaines valeurs traditionnelles américaines de la distribution ?
Heureusement pour l'instant Amazon n'a pas totalement tout écrasé sur son passage. Certaines enseignes, aux bilans plus solides, résistent. Et certains investisseurs dits « value » ont trouvé de la valeur dans des groupes qui avaient beaucoup souffert et dont les valorisations ne reflétaient plus les fondamentaux moins dramatiques que pricés par les marchés. Des groupes comme Wal-mart, Gap, Best buy ou Home Depot ont vu par exemple leur cours progresser de plus de 25% sur l'année.
Le commerce traditionnel en cette période de fêtes bouge encore, il n'a pas été encore totalement broyé par l'e-commerce et par Amazon. Pour combien de temps, nul ne le sait, mais c'est tout de même une résistance qu'il faut souligner et saluer.
Le Tribunal administratif de Paris a annulé les trois arrêtés issus de la loi Alur fixant l'encadrement des loyers à Paris (Les Échos). La fin de cette aberration anti-économique mise en place le 1er août 2015 dont le bilan est d'ailleurs plutôt négatif. Le gouvernement va cependant faire appel même si Macron n'est pas un grand fan de l'encadrement des loyers.
La Grande-Bretagne vient de faire une concession majeure qui va permettre d'accélérer le calendrier des négociations sur le Brexit. Elle accepte de régler le montant qui correspond à ses engagements vis-à-vis de l'Europe, un montant qui pourrait atteindre les 100 milliards d'euros. Restent deux préalables imposés par l'Union Européenne pour accepter de négocier: les droits des citoyens européens et la frontière entre l'Irlande du Nord et l'Irlande. Ce n'est pas gagné mais on avance.
Le futur président de la FED, Jay Powell, a déclaré que les règles d'encadrement des banques étaient suffisamment dures pour éviter un nouveau drame et qu'on pouvait donc les laisser tranquilles...Les actions bancaires ont salué cette déclaration tirant les indices américains vers de nouveaux records. C'est reparti.
aux États-Unis continue. Le projet de loi progresse. Il est en discussion au Sénat. Mais certains faucons républicains le bloquent car ils s'inquiètent de l'impact d'une baisse des impôts sur le déficit public. Ils n'ont pas tout à fait tort...
Long, très long discours, pour expliquer les changements qu'il souhaite insuffler. Il veut changer totalement la politique africaine de la France. Rien ne sera plus comme avant. Il vise un nouveau "partenariat" entre la France et l'Afrique. Dans un cadre plus européen.
Alors qu'à Wall Street, les records vont partie du décor, Tokyo et le Kospi sud-coréen eux, font de la résistance malgré l'annonce du tir d'un nouveau missile nord-coréen. En Chine, la correction se poursuit en raison des craintes d'un durcissement des conditions de crédit par les autorités. Du côté du pétrole, la prudence est tendance avec un Brent qui est repassé sous les 63 dollars et un WTI sous les 58 dollars. Le Bitcoin explose tout sur son passage et a dépassé le seuil des 10.000 dollars.
Pas très claire la situation au Medef pour la succession de Gattaz; Une compagnie low cost, Level, va proposer des vols transatlantiques au départ d'Orly; L'OCDE prévoit une croissance de 3.6% pour 2017, un record depuis 2007 mais s'inquiète d'un possible ralentissement en 2019; Casino s'allie avec l'Anglais Ocado, leader mondial de l'e-commerce alimentaire; Artcurial se lance dans l'immobilier en rachetant le réseau d'agences John Taylor; Omar Sy s'engage pour les Rohingyas;
Thierry Solère a dû renoncer à son poste de questeur, poste généralement attribué à l'opposition, or Thierry Solère a rejoint En Marche; Un psychanalyste anglais affirme que les décorations de Noël ont un impact positif sur le moral (Aujourd'hui); Sortie du dernier Pixar, Coco, il paraît que c'est excellent, il va falloir que je trouve un enfant à amener pour pouvoir le voir.
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU