Secousse sur les marchés après les annonces de Trump sur la mise en place de droits de douane sur les importations d'acier et d'aluminium.
Il y a un reproche qu'on ne peut pas faire à Trump. C'est de ne pas tenir ses promesses de campagne. Des promesses qui tournent toutes autour du même mot d'ordre. America first. Tout faire pour favoriser les entreprises américaines en leur donnant une immense avantage compétitif avec la baisse massive des impôts, ou en leur offrant un programme important d'investissement dans les infrastructures. Une de ses obsessions c'est le déficit commercial massif qui plombe les Etats-Unis depuis toujours et dont il pense qu'il est dû à une trop grande naïveté des États-Unis dans les traités commerciaux qu'il dénonce d'ailleurs. Pour tenter de rétablir l'équilibre, c'est donc la menace du protectionnisme qu'il agite.
Hier, il est passé de la menace à de vraies mesures. Il a mis ses menaces à exécution en augmentant les droits de douane sur les importations d'acier de 25% et d'aluminium de 10%. Son but comme toujours c'est de favoriser les entreprises américaines du secteur qu'il estime spoliées par des pays qui pratiquent une concurrence déloyale. Toujours le même objectif. Et cela a évidemment déjà suscité des réactions en Europe et en Chine. Mais ça, Trump n'en a que faire.
Et une réaction négative sur les marchés. En 2018, contrairement à 2017, les marchés se focalisent sur les motifs d'inquiétude. Ils en avaient déjà un avec les salaires, l'inflation et la hausse des taux. Un triptyque qui avait fait chuter les marchés il y a un mois. En voilà donc un deuxième avec le mot en P, protectionnisme. Les mesures de Trump effraient en effet les investisseurs qui craignent le début d'une guerre commerciale, surtout avec la Chine, mais qui craignent aussi que les droits de douane augmentent finalement le prix des produits importés aux Etats-Unis et donc l'inflation, l'autre grande crainte de l'année. Finalement, Trump continue à dérouler tranquillement son programme, qu'il plaise ou non aux marchés et c'est peut être ça qui inquiète le plus les investisseurs
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Un titre en une des Echos qui donne envie de chanter la Marseillaise: "La France enraye enfin son déclin industriel".
Il n'est pas beau ce titre ? Bon il ne faut pas non plus exagérer. Ce n'est pas la "réindustrialisation de la France" mais, pour la première fois depuis 2008, le nombre d'ouvertures d'usine pourrait dépasser les fermetures. C'est toujours bon à prendre pour le journal des bonnes nouvelles françaises.
avant les élections dimanche. Et, quel délire, Berlusconi pourrait sortir vainqueur et mener une coalition de droite avec deux partis extrémistes et anti européens, la Ligue du Nord, et les Brothers of Italy. Bonne ambiance pour l'Europe et pour l'Italie.
WPP. Le leader mondial de la communication. Résultats décevants. Chute du cours de 10%. Au delà de l'entreprise elle même, c'est l'illustration de l'impact dévastateur du numérique sur les acteurs traditionnels de la publicité et de la communication.
Raymond Soubie dans les Echos: "La stratégie de Macron, c'est le principe de la bicyclette: tant qu'on avance, on ne tombe pas". Puissant.
Quel que soit votre âge et votre patrimoine, vous allez forcément, et peut-être rapidement, être confronté(e) un jour à une situation qui donne lieu à un démembrement. Il est par exemple très courant de voir les enfants se retrouver en démembrement sur la résidence principale de leur parent après le règlement d'une succession. Inversement, l'utilisation du démembrement dans la succession, sur un bien immobilier ou même un placement financier peut s'avérer très utile pour anticiper sa succession et limiter les droits de succession.
Vous voulez maîtriser le démembrement, atout incontournable de la gestion de votre patrimoine ? Alors vous ne pouvez pas manquer notre conférence du 8 mars consacrée au démembrement et à la nue-propriété. Nous vous attendons à partir de 19h au 28 avenue Marceau (Paris 8). Je m'inscris à la soirée consacrée au démembrement et à la nue-propriété du 8 mars.
Donald Trump a jeté un froid sur les marchés américains après ses annonces protectionnistes sur l'acier. Il relance ainsi les craintes de guerre commerciale avec ses partenaires dont la Chine. Ainsi, le Dow Jones creuse ses pertes en lâchant 1,68% à 24.608 points, le S&P 500 a cédé 1,33% à 2.677 points tandis que le Nasdaq s'est contracté de 1,29% à 7.180 points. Sur le marché des changes, le ton protectionniste adopté par Donald Trump a affaibli le dollar, l'euro/dollar est à 1,2265 dollar.
Et sur le compartiment obligataire, le 10 ans américain se détend à 2,80% après 2,87% mercredi. L'or noir accuse une nouvelle baisse, le Brent perd 0,7% à 63,76 dollar et le WTI redonne pour sa part 0,8% de retour sous les 61 dollars. Le Vix quant à lui se distingue à la hausse, dans un contexte d'inquiétudes sur l'instauration de taxes d'importation sur l'acier et l'aluminium. Le baromètre de la peur revient sur les 22, en hausse de 13%.
On rejoue la semaine et on vous donne des conseils avec nos Jedi de l'économie et de la finance Alexandre Baradez, chef de la stratégie de marché, IG; Alain Pitous, Directeur Général, Talence Gestion; Régis Bégué , Stratégiste chez Lazard Frères Gestion; Jérome Fauvel, Responsable Small Caps de La Française, Christopher Dembik, responsable de la recherche macroéconomique chez Saxo Bank et Aïcha Hmissi. À ne pas manquer. 19h sur BFM Business.
La popularité de Macron rebondit un peu après l'annonce de réforme de la SNCF, cela va le pousser à tenir tête aux syndicats; on saura dimanche si les militants du SPD ont accepté la grande coalition avec Angela Merkel, c'est plus que probable tant l'accord leur est favorable; pour le Figaro, l'après Hidalgo et la campagne des municipales de 2020 a déjà commencé, et les quais ça rouvre quand à la circulation au fait ?; le gouvernement devrait entériner les accords des partenaires sociaux sur l'assurance chômage, ça avance, ça avance; pour 50 euros un facteur pourra vous aider à remplir votre déclaration d'impôts; après le froid, re-la pluie; Neymar c'est fini pour la saison avec le PSG? Jean Pierre Foucault va lever le pied, ah ok; J'ai fini la série Casa de Papel, beaucoup d'invraisemblance mais excellente tout de même.