Sur son petit siège, dans la salle d'école, IL est descendu de l'Olympe et l'a joué plus cool, plus France profonde, plus Jean Pierre Pernaut. Un exercice de communication parfaitement huilé et assez efficace.
Les armes chimiques ont été utilisées en Syrie et il va falloir riposter, IL remercie les retraités pour leur effort de contribution aux efforts de la nation, un effort qu'ils n'avaient pas demandé de faire; IL ira jusqu'au bout de la réforme de la SNCF qu'IL jure de ne jamais privatiser; IL va appliquer les 80 km/h et IL n'est pas le président des riches mais le président de tous les Français. On est rassuré. Bon. Pas de scoop.
L'impact de la politique de Trump commence à peser sur le déficit public américain. Le chiffre est passé assez inaperçu, surtout sur les marchés, et pourtant il est intéressant. Le déficit budgétaire américain sur le premier semestre fiscal de l'année, c'est-à-dire d'octobre à mars, s'est accru. De 14%. On commence à sentir les effets de la baisse des recettes liées à la baisse spectaculaire des impôts.
Et on a toujours des dépenses qui continuent à augmenter, par exemple dans le domaine de la défense. Résultat des courses : sur l'année fiscale 2018 on devrait avoir un déficit budgétaire de plus de 800 milliards de dollars, contre 665 milliards pour 2017. Une très forte progression. Et les prévisions pour l'avenir ne sont pas rassurantes : le déficit devrait dépasser les 1000 milliards de dollars dès 2019.
Mais l'effet relance économique ne devait pas compenser la baisse des impôts?
Non. Même dans un scénario économique optimiste et une croissance soutenue, les recettes supplémentaires générées ne compenseront pas le manque à gagner sur les impôts. Tenez-vous bien, en 2028, dans 10 ans après la baisse totale de 100 milliards d'impôts par an, le déficit atteindra le chiffre faramineux de 2400 milliards de dollars.
Conséquence immédiate : la dette américaine commence à déraper sérieusement et cela va donc s'accélérer. On est aujourd'hui à 15 000 milliards de dollars, on va doubler en 10 ans et atteindre les 113% du PIB. Et le service de la dette, même si les taux d'intérêt restent bas, sera très lourd pour le budget.
Cela ne semble pas inquiéter les marchés. Ce n'est pas un sujet à la mode pour l'instant. On préfère se concentrer sur l'impact positif des baisses d'impôts sur les résultats d'entreprises qui vont commencer à tomber et sur l'impact de la relance Trump sur la croissance. Le déficit, la dette, ne sont pas encore des market movers, des éléments qui font bouger les marchés. On le voit bien sur les taux d'intérêt à long terme américains avec un taux de référence à 10 ans qui a peu bougé et n'a toujours pas dépassé les 3%.
Je me demande quand même si le sujet ne pèse pas tout de même un peu sur le dollar qui devrait être à terme la première victime d'un dérapage de la dette et d'une éventuelle perte de confiance des investisseurs étrangers. Voilà en tout cas un sujet à surveiller car il va devenir prochainement à la mode.
IL l'a annoncé. Il n'y aura plus de "forfait social", cette taxe de 20% payée par les entreprises sur les sommes versées dans le cadre de l'intéressement et de la participation, pour les entreprises des moins de 250 salariés dès le 1er Janvier 2019. Cela devrait booster l'épargne salariale dans les petites et moyennes entreprises. C'est une bonne nouvelle.
Tout va bien pour l'aéronautique français.
Excellente année en 2017.
Et démarrage en trombe en 2018.
On vole de record en record.
Avec une hausse des exportations, qui représentent l'écrasante majorité des ventes, de 6% en un an.
Dans une récente parution hebdomadaire, Investir-Le Journal des Finances a fait son top 21 des contrats d'assurance-vie ouverts aux SCPI (société civiles de placement dans l'immobilier). L'analyse de l'hebdomadaire financier prend en compte les traditionnels critères pour juger de la qualité d'un contrat comme son accessibilité, les frais de versements et de gestion, le nombre d'unités de compte disponibles mais aussi le nombre de SCPI éligibles. Découvrez les contrats plébiscités par Investir pour loger ses SCPI
On rejoue la semaine et on vous donne des conseils avec nos Jedi de l'économie et de la Finance: Alain Bokobza, Directeur allocation d'actifs mondiale, Société Générale; Sébastien Lalevée, Directeur général de la Financière Arbevel,
Mourtaza ASAD-SYED, directeur des investissements, Yomoni; Virginie Robert, Présidente de Constance et Associés;
Béatrice Mahieu économiste et rédactrice en chef adjointe à L'Express. 19h sur BFM Business. Rediffusion samedi à 7h et à 21h et dimanche à 12h. À ne pas manquer.
Hidalgo continue sa lutte contre Airbnb et les autres plateformes. Avec une assignation devant la justice. En cause, le fait que des annonces continuent à être publiées sans numéro d'enregistrement. Airbnb doit être terrorisé.
Les marchés américains ont clôturé en hausse, rassurés par l'apaisement des tensions entre les États-Unis et la Russie sur le dossier syrien. Le Dow Jones progresse de 1,21% à 24483 points, le S&P gagne 0,83% à 2664 points, le Nasdaq s'apprécie de plus de 1% à 6656 points.
En Asie, Tokyo termine dans le vert dans le sillage de la fermeté à la clôture à Wall Street. Le Nikkei rebondit de 0,55% à 21778,74 points. Le CAC ouvre en légère hausse toujours sur les 5.300 points, les investisseurs surveillent étroitement les derniers développements sur le terrain géopolitique.
ON S'EN FOUT ?
La diffusion des quotidiens nationaux est en hausse grâce au développement du numérique payant; La croissance des ventes de piscines a fortement ralenti en 2017; Christine Lagarde trouve que la Chine prête beaucoup d'argent à des pays qui ne pourront pas rembourser (pour assoir son influence...) et que c'est très dangereux; Évacuation de la Sorbonne dans la nuit; Les "saboteurs" présumés des lignes de TGV qu'on avait appelés le groupe de Tarnac ont été relaxés;
Marseille en demi-finale de Ligue Europa; Sardou a fait son dernier concert; Sybile Veil nouvelle patronne de Radio France.
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU