La Maison-Blanche s'apprête aujourd'hui à annoncer le rétablissement des sanctions contre l'Iran cette semaine, conformément au souhait de Donald Trump lorsqu'il s'était retiré de l'accord sur le nucléaire. Le pays est au bord de l’asphyxie.
Une première série de sanctions américaines doit être rétablie cette semaine.
Elles portent sur les transactions financières en dollars, les importations de matières premières (notamment métaux précieux et charbon), sur les logiciels industriels, et les achats dans le secteur automobile et l'aviation commerciale.
Une deuxième vague de sanctions doit intervenir après une période de transition de 180 jours, avec le rétablissement notamment des sanctions contre les importations de pétrole iranien.
Le but de Trump est bien sûr de mettre l'Iran à genoux pour négocier un nouvel accord plus dur sur le nucléaire.
Pour l'instant le pays a un genou à terre. Les effets psychologiques des sanctions se font déjà lourdement sentir.
La monnaie nationale, le rial, a récemment atteint son plus bas niveau face au dollar.
Des centaines de personnes se sont rassemblées ce week-end dans plusieurs villes du pays pour manifester contre les coupures d'eau, l'inflation et le chômage.
À compter de lundi soir, les entreprises de certains secteurs, dont l'automobile et l'aéronautique, devront s'être retirées du pays pour se conformer à la législation américaine. Faute de quoi, elles se verront restreindre l'accès au marché américain.
Airbus, Renault et PSA sont concernés.
Airbus a renoncé à ses contrats auprès des compagnies Iran Air et Zagros Airlines.
PSA et Renault, qui affichaient de grandes ambitions en Iran, doivent se retirer du marché automobile iranien.
L'escalade continue.
La semaine dernière Donald Trump menaçait de porter à 25 % les taxes sur l'importation de 200 milliards de dollars de produits en provenance de Chine.
La réponse ne s'est pas fait attendre. Vendredi le ministère chinois des Finances a dressé une liste de plus de 5000 produits américains importés en Chine, pour un montant de 60 milliards de dollars, sur lesquels pourraient s'appliquer de nouvelles taxes douanières allant de 5 à 25 %.
Le nouveau ministre des Affaires étrangères Jeremy Hunt nommé début juillet à la suite des démissions fracassantes de Boris Johnson et David Davis, s'est déclaré « préoccupé » par le « vrai risque d'un Brexit sans accord ».
Le ministre du Commerce International Lima Fox a lui estimé que l'hypothèse d'un Brexit sans accord était désormais la plus probable, à cause de « l'intransigeance » de la Commission européenne qui se retranche derrière « des obsessions théologiques » sans se soucier du « bien-être économique des Européens »
Londres et Bruxelles sont censés parvenir à un accord d'ici au sommet européen d'octobre pour organiser leur divorce, prévu fin mars 2019.
Il y a pénurie de demandes d'emploi dans le secteur de l'hôtellerie-restauration. 130 000 emplois sont à pourvoir selon le Groupement national des indépendants (GNI) hôtellerie-restauration.
Pour remédier au problème, les professionnels du secteur proposent au gouvernement de pouvoir embaucher des migrants. Des discussions seraient même en cours entre le GNI et le gouvernement pour faciliter la régularisation des migrants qui souhaiteraient travailler dans le secteur.
Wall Street a fini dans le vert vendredi après le rapport mensuel sur l'emploi américain qui « n'a rien montré d'exceptionnel, mais les chiffres étaient solides » selon CMC markets. Le Dow Jones a gagné 0,54 % et le Nasdaq 0,12 %.
Ce matin le Nikkei a fini en baisse de 0,12 % affectée, encore, par les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine après la riposte chinoise.
Le CAC 40 a ouvert en légère hausse de 0.13% à 5487 points dans une journée qui s'annonce calme sans indicateur majeur.
Sur le marché des changes, l'eurodollar poursuit sa baisse après le rapport sur l'emploi américain. La monnaie unique perd 0,25 % à 1,1556 dollars. L'or baisse également à 1212 dollars l'once alors que le pétrole est stable à 73,31 dollars le baril de Brent.
Encore deux jours de canicule, les pires du mois, avant une baisse des températures ; Trump admet que son fils a rencontré une avocate russe pour « obtenir des informations » sur Hillary Clinton ; L'ancien député Julien Dray veut mener la liste du PS aux européennes de mai 2019 : avec un PS décimé, il arrive à l'heure... ; Maduro a échappé à une tentative d'assassinat samedi soir en plein discours télévisé et a accusé le président colombien d'être « derrière cet attentat » ; Marine Le Pen veut annuler la saisie de 2 millions d'euros d'aides publiques ordonnée dans l'enquête sur ses assistants fictifs au parlement européens et menace de déposer le bilan : qui se sent menacé ? ;
Les contrats à l'image des sportifs, fiscalement avantageux, entrent en vigueur : chic le PSG va pouvoir augmenter le salaire de Neymar (36,8 millions d'euros par an).
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU
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