La Chine traverse une période difficile. Même si les chiffres officiels affichent une croissance de 6.5% au dernier trimestre, l'activité ralentit. Les marchés chinois sont à leur niveau le plus bas depuis 4 ans et ce matin les autorités chinoises ont dû intervenir verbalement pour indiquer qu'elles contrôlaient bien les risques financiers.
L'affrontement, larvé pour l'instant, entre les Etats-Unis et la Chine touche clairement plus la Chine que les Etats-Unis.
Et c'est normal.
La Chine exporte massivement vers les Etats-Unis.
Les Etats-Unis exportent très peu vers la Chine.
Sous la pression de cette guerre commerciale et du fait de l'endettement massif de tous les acteurs du pays, la Chine traverse une passe difficile.
Et les investisseurs l'ont sanctionnée.
En vendant massivement les actions chinoises.
Les autorités chinoises vont donc devoir sortir l'économie et les marchés de cette passe difficile.
En agissant sur plusieurs plans: ils vont continuer à "libérer" des liquidités, notamment en abaissant le niveau des réserves obligatoires des banques, et en tentant de maîtriser la dette massive du pays.
Compliqué. Mais jouable.
Il fallait s'y attendre.
Bruxelles a émis des critiques sur le budget italien.
Et on peut s'attendre à ce que la Commission européenne rejette, purement et simplement, le budget Italien.
Ce serait une première.
Pour l'Europe, l'Italie viole les règles européennes et revient sur ses promesses d'une façon "unprecedented in history". Bigre.
Les taux italiens à 10 ans ont atteint les 3.70%.
Et le fameux "spread" entre les taux italiens et les taux allemands a dépassé les 320 points, le niveau le plus haut depuis 5 ans, et se rapproche dangereusement des 400 points que Salvini considère comme la limite à ne pas dépasser pour Rome.
Cet affrontement entre Rome et Bruxelles va peser sur les marchés européens pendant quelques semaines.
On rejoue la semaine et on vous donne des conseils précieux dans cette période agitée avec nos Jedi de l'économie et de la finance: Sébastien Lalevée, Directeur général de la Financière Arbevel, Christopher Dembik, Responsable de la recherche économique chez Saxo Bank, Louis de Fels, Responsable de la gestion small et mid caps chez Raymond James AM, Mourtaza Asad-Syed, Directeur des investissements chez Yomoni et Emmanuel Lechypre, Éditorialiste à BFM Business. À ne manquer sous aucun prétexte !!! Ce soir 19h sur BFM Business. Rediffusion : samedi 7h et 21h, dimanche 12h.
Dans l'affaire Khashoggi, personne ne veut aller à l'affrontement. Surtout pas les Etats-Unis pour qui l'alliance avec l'Arabie Saoudite est cruciale dans sa lutte contre l'Iran et dans sa volonté de maintenir le pétrole à des cours raisonnables. Il va donc falloir faire semblant de croire à la version de Ryad sur le massacre du journaliste: l’œuvre d'une équipe totalement livrée à elle-même et sans aucun lien avec le pouvoir. Une farce tragique.
Il faut croire que notre newsletter est très largement diffusée et lue.
La CFDT a lancé une enquête :" Parlons retraite".
150 questions posées à 120.000 personnes.
Et 91% des personnes interrogées s'attendent à voir leur niveau de vie baisser quand elles seront à la retraite.
Depuis le temps qu'on vous dit que vous allez devoir travailler plus longtemps, s'il y a du travail pour les seniors, recevoir moins de pensions et être plus taxés après la retraite !
Ne comptez pas sur l’État qui vous appliquera une décote sur la pension qu'il vous versera. Plus vous êtes jeune, plus vous aurez une décote importante. C'est pourquoi il faut vous construire, le plus tôt possible, un complément de retraite en mettant de côté tous les mois sur un contrat d'assurance-vie sans frais d'entrée. Recevez une information complète sur le contrat MonFinancier Retraite Vie
Est-ce que le rebond de la croissance française est déjà terminé ?
L'économie française a récemment ralenti.
Et les avis divergent pour l'année 2019.
Elle devrait au moins se maintenir au-dessus du niveau de la croissance de 2018, et atteindre les 1.8%.
Mais il y a des éléments d'inquiétude: le flottement politique qui pourrait avoir un impact sur la consommation, la pression sur le pouvoir d'achat notamment avec la hausse de l'essence, et le ralentissement de certaines locomotives de la croissance comme l'Allemagne.
A force de démarrer toujours 5 ans après les autres, on se retrouve à chaque fois pénalisés.
La clôture était teintée d'un beau rouge vif à Wall Street, les investisseurs affichant leur prudence avec la perspective de nouvelles hausses de taux de la Réserve fédérale. Le contexte géopolitique ne plaide pas aussi pour la prise de risques. Le Dow Jones a ainsi perdu 1,27% à 25.379 points, le S&P 500 a rendu 1,44% à 2.768 points et tandis que le Nasdaq a lâché 2,06% à 7.485 points. Le Nikkei a perdu de son côté 0,56% à 22.532 points à la clôture, les nouvelles dans la région n'étant pas au beau fixe. La croissance chinoise a en effet ralenti à 6,5% au troisième trimestre. L'euro est à 1,144 dollar, toujours sous pression alors que la Commission européenne s'oriente vers un rejet du budget italien. Du côté du pétrole, celui-ci tente de repartir de l'avant avec un Brent en hausse de 0,3% à 79,52 dollars et un WTI en progression de 0,2% à proximité des 69 dollars. Le CAC 40 démarre les échanges en hausse de 0,17% à 5125 points malgré un contexte lourd sur les marchés.
Le directeur de l'ENA déclare qu'il n'y aura pas de banqueroute à l'ENA, nous voilà rassurés, l'idée de payer un impôt pour renflouer les caisses de cette école m'horripile; une vaste magouille d' "optimisation fiscale" en Allemagne aurait coûté 55 milliards d'euros à l'Europe; Unilend, un pionner des plateformes de prêts aux entreprises a été placé en liquidation judiciaire; près de 60% des fintech Françaises créées il y a plus de 5 ans ont un chiffre d'affaires inférieur à 1 millions d'euros et moins de 20% sont rentables; l'idée de raccourcir les vacances de la Toussaint qui démarrent ce soir a été abandonnée par le gouvernement; Uber va se lancer sur les vélos en libre service sous la marque Jump; on pourra nager dans la Seine et dans la Marne en 2025; le 19 octobre 1987 le Dow Jones perdait 22.6% dans la journée; la glottophobie c'est le fait de faire référence ou de se moquer d'un accent comme l'a fait Mélenchon avec une journaliste.