Quel spectacle.
Le Parlement britannique hier a été à l'image de la situation dans le pays: chaotique.
Boris Johnson a subi deux défaites majeures.
On est en plein fog.
C'est vraiment totalement dingue.
On a beau le répéter chaque jour.
On est toujours surpris.
À quelques semaines de la date de sortie prévue, le 31 octobre, la situation est totalement confuse.
Le Parlement a voté pour empêcher un no deal Brexit.
Il a voté pour demander un report, encore un (et pour quoi ?), de la date du Brexit au 31 janvier.
Mais il a voté contre des élections anticipées le 15 octobre.
Corbyn et les travaillistes s'opposent aux élections anticipées mais ne proposent pas d'alternative.
21 députés du parti Conservateur ont voté contre Boris Johnson et ont été immédiatement exclus du parti.
Un report au 31 janvier, si l'Union Européenne l'accepte, semble, je dis bien semble car il faut être prudent dans ce contexte délirant, être inéluctable.
Mais des élections anticipées sont toujours possibles.
Tout, ou presque, repose maintenant sur la position de Corbyn, un Corbyn qui s'est fait copieusement insulter hier par Boris Johnson, qui s'est adressé à lui par son nom, un crime de lèse-majesté au Parlement.
Ils sont vraiment fous ces Anglais.
souffle sur les marchés.
Les indices américains sont tout proches de leurs records historiques.
Et les indices boursiers mondiaux remontent dans leur sillage.
La raison?
La Chine a annoncé qu'elle envoyait une délégation pour reprendre les discussions avec les Américains.
Donald Trump et la Chine ne veulent pas, comme on vous l'a dit depuis la rentrée, d'une baisse des marchés, ils vont donc tout tenter pour parvenir à un accord.
Et provoquer un "rallye de fin d'année".
La pression sur l'Allemagne est forte.
Le raisonnement est simple.
L'Allemagne frôle la récession.
Mais l'Allemagne a des surplus budgétaires massifs et une dette en chute libre.
Il faut donc que l'Allemagne lance un programme ambitieux de relance de l'économie.
C'est ce que lui demandent les Français qui eux n'ont réduit ni leurs dépenses ni leurs dettes mais donnent tout de même des leçons.
Et hier c'est la future patronne de la BCE, Queen Christine, qui a appelé les "pays riches" à faire plus pour relancer la croissance. Suivez mon regard...
quand elle dit hier que les banquiers centraux ne peuvent pas tout faire.
Et que la baisse des taux et la planche à billets ne peuvent pas, à elles seules, relancer l'économie.
La BCE va annoncer un programme massif de baisse de taux et de quantitative easing mais cela n'aura aucun impact sur l'économie européenne.
Cette arme est devenue inutile. Elle ne sert plus qu'à alimenter la hausse des marchés.
Il y a quelques années, l'Espagne était en quasi-faillite.
Les investisseurs ne voulaient plus prêter de l'argent à un pays en difficulté.
Aujourd'hui, les taux d'emprunt de l’État espagnol sont...négatifs, jusqu'à 10 ans.
Aujourd'hui même, l'Espagne va lancer un emprunt à 50 ans qui s'annonce sursouscrit malgré un taux de 1.5% seulement.
On vit dans un monde de dingues dans lequel il y a trop d'argent disponible.
"Glaçant"
En ouverture du Grenelle des violences conjugales, le PM a donc annoncé cet après-midi, une série de "mesures d’urgence visant à renforcer la protection des victimes". Une action (et une urgence) d’autant plus nécessaire que les chiffres font froid dans le dos : depuis janvier, on recense 101 femmes assassinées par leur conjoint/ex-conjoint, soit un féminicide tous les 2,4 jours. C’est le pire bilan depuis 2012 où 166 victimes (une tous les 2,2 jours) avaient été recensées. Glaçant.
Sur ce sujet, la France est très mal classée en Europe, loin derrière le UK ou surtout l’Espagne où un renforcement de la législation (dont Matignon s'est inspiré) a permis de diviser par presque 2 le nombre de féminicides en 10 ans.
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La Cheffe de l'exécutif de Hong Kong, Carrie Lam, a accepté de retirer le projet de loi d'extradition vers la Chine qui avait mis le feu aux poudres.
L'opposition reste campée sur ses positions mais les marchés ont applaudi.
Classement The Economist.
Paris perd 6 places à la 25e place.
La faute aux gilets jaunes.
The winner is Vienne.
2. Melbourne
3. Sydney
4. Osaka
5. Calgary
6. Vancouver
7. Tokyo
8. Toronto
9. Copenhague
10. Adelaide
Rien qui me tente.
L'année 2019 est bien partie pour être une (nouvelle) année record pour la collecte de SCPI (Société civile de placement dans l'immobilier).
4,3 milliards d'euros de collecte au premier semestre 2019.
Une hausse de 78% par rapport au premier semestre 2018.
On dépasse même le record du premier semestre 2017 (3.8 milliards).
Il faut dire que ces véhicules ne manquent pas d'intérêts :
- ils permettent d'investir dans un parc immobilier géré par une société qui reverse les loyers,
- la société investit dans plusieurs dizaines de biens, le risque est mutualisé,
- les biens sont essentiellement de l'immobilier d'entreprises (bureaux, commerces, ehpads, hotels, etc.) plus rentable que de l'immobilier résidentiel,
- un rendement attractif (TDVM* 2018 de 4.35%** selon l'ASPIM) et en hausse (TDVM* annualisé au 30 juin 2019, 4.52% ** selon l'ASPIM),
Demandez une information complémentaire sur les SCPI
À la faveur d’un indice PMI encourageant sur l'activité dans les services en Chine, d’une détente des tensions à Hong Kong et d'un possible report du Brexit, le CAC 40 est repassé au-dessus des 5.500 points pour la première fois depuis fin juillet pour clôturer la séance d’hier en hausse de 1.21 % à 5 532 points.
Outre-Atlantique, le Dow Jones et le Nasdaq ont terminé en hausse de 0.91 % et 1.30 %. Les valeurs technologiques ont particulièrement profité du rebond, le sous-indice qui les représente au sein du S&P 500 s'appréciant de 1.70%.
Ce matin à Tokyo, le Nikkei a fini en hausse de 2.12 % après la confirmation que les États-Unis et la Chine tiendront des négociations début octobre.
Le CAC 40 est attendu en hausse cette matinée suite à l'adoption par les députés britanniques d'un projet de loi visant à reporter la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne.
L'Or gagne 0.38 % à 1545 $ l’once contre 1539.20 $ hier matin. Le Brent, quant à lui, flambe de 3.22 % à 60.52 $ le baril contre 58.63 $ baril la veille dans la matinée et la parité eurodollar prend 0.35 % à 1.1018.
Le photographe des stars, Peter Lindbergh, est mort à 74 ans; Uber et Lyft chutent en Bourse : la Californie risque de requalifier les chauffeurs dits indépendants en salariés; Villani a annoncé sa candidature mais il n'a pas pu s'empêcher de remettre sa lavallière; Mélenchon va rencontrer Lula aujourd'hui, dans sa tournée sud-américaine, il n'a quand même pas osé rencontrer Maduro même si le Venezuela reste un modèle pour lui; Les loueurs de trottinettes électriques ne viennent pas récupérer les trottinettes à la fourrière car les frais de garde sont plus importants que le prix de revient des trottinettes, by the way, tout le monde s'en fout mais la location de trottinettes électriques cartonne certes mais elle ne peut pas être rentable, surtout à Paris, championne de l'incivilité; Des habitants d’Augsbourg, en Allemagne, ont été réveillés en pleine nuit par des bruits stridents provenant d’une école primaire faisant penser à un cri de détresse : il s’agissait d’un couple de hérissons en plein accouplement, le grondement du hérisson est considéré comme l’un des bruits les plus forts parmi les animaux nocturnes; Le procès Ghosn aura lieu en mars prochain.
*Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.
Les parts de SCPI de rendement sont des supports de placement à long terme (minimum 10 ans) et doivent être acquises dans une optique de diversification de votre patrimoine. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps.
Comme tout investissement, l'immobilier présente des risques :
- La baisse de la valeur du placement. Le capital investi dans une SCPI n’est pas garanti. La valeur de part d'une SCPI évolue dans le temps, en relation étroite avec l’état de la conjoncture de l'immobilier d'entreprise. Cette conjoncture suit des cycles successifs, avec des phases à la hausse et à la baisse.
- La diminution des revenus locatifs. Dans un contexte économique moins favorable, la baisse des revenus locatifs versés aux associés est due à la diminution du taux d’occupation financier et/ou à la baisse du montant global des loyers versés par les locataires. Cette baisse peut être toutefois atténuée par l’effet de la mutualisation des risques grâce à la diversification immobilière et locative du portefeuille de la SCPI.
** TDVM : Le Taux de Distribution sur Valeur de Marché mesure le niveau de distribution historique. Il est la division du dividende brut avant prélèvement libératoire versé au titre de l’année N (y compris les acomptes exceptionnels et quote-part de plus-values distribuées) par le prix de part acquéreur moyen de l’année N.
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU