Nous vous l'avions annoncé.
La relance est le thème de la rentrée.
La relance sous toutes ses formes.
Une relance-miracle qui va à la fois résoudre le problème du ralentissement structurel de l'économie et celui des inégalités.
Et comme l'argent est gratuit et que les déficits rapportent de l'argent, les bons élèves, mais aussi les cancres vont adopter cette nouvelle recette-miracle.
C'est peut-être le seul pays qui peut légitimement faire de la relance.
En effet, c'est un pays qui a fait, pendant de nombreuses années, tous les sacrifices nécessaires pour assainir ses comptes publics.
Une réduction drastique des dépenses publiques a produit un surplus budgétaire et une baisse continuelle de la dette.
Il est donc temps pour l'Allemagne d'investir le fruit de ses efforts.
Cela fait des mois que le FMI mais aussi la France mettent la pression sur l'Allemagne.
Hier, le ministre de l'Économie allemand a annoncé la nouvelle.
L'Allemagne va déployer "many, many billions" pour combattre le ralentissement économique.
"It is absolutely crucial that thanks to our sound finances we will be able to counter the economic crisis with many, many billions".
Rappelons que l'Allemagne affiche un surplus budgétaire depuis 2014.
Rappelons aussi que son taux d'emprunt à 10 ans est descendu à MOINS 0.70%.
C'est donc officiellement la fin de la "schwarze null" ou "black zero", le principe de la recherche permanente de l'équilibre budgétaire.
Le problème c'est que les cancres, tous les pays comme nous, qui n'ont jamais réduit leurs dépenses publiques, et ont toujours affiché des déficits publics et des dettes abyssales, vont s'engouffrer dans la brèche.
Vous avez aimé les taux négatifs et le quantitative easing des banques centrales ? Vous allez adorer l'explosion des dépenses publiques qu'on va appeler pudiquement les investissements d'infrastructure.
La coke monétaire va continuer à couler à flots, mais comme on l'a vu (cf la théorie de la baignoire), elle a alimenté les bulles mais n'a pas atteint l'économie réelle.
Pour schématiser, elle n'a profité qu'aux beaux quartiers et n'est pas allée dans les petites villes, dans les cités et dans les campagnes.
Voici venu le temps de la coke budgétaire qui elle sera directement distribuée en dehors des centres-villes. Un créneau pour Amazon ?
On n'arrête pas de lire que l'Europe est affaiblie par la montée des populismes.
Nous vous avons dit ici que ce n'était absolument pas notre sentiment et que les élections européennes, contrairement aux apparences, avaient renforcé l'Europe.
Cela devient évident quand on voit les nominations au sein de la Commission Européenne.
Notamment avec Margrethe Vestager qui reste commissaire à la concurrence mais reprend en plus le numérique, pour le plus grand bonheur des GAFA.
Mais aussi avec Phil Hogan, l'Irlandais qui est nommé commissaire européen au Commerce.
C'est un gouvernement (car la commission européenne est le gouvernement européen) fort qui va diriger l'Europe.
Tant mieux.
La bulle WeWork se dégonfle enfin.
Après la chute de la valorisation qui remet en cause l'introduction en Bourse, hier ce sont les obligations (emprunts) WeWork qui ont vu leur valeur chuter, ce qui signifie que les prêteurs ne croient pas tous qu'ils seront remboursés intégralement.
Une bulle éclate.
Enfin.
Une première bulle.
Une petite bulle.
Pour l'instant.
Les prévisionnistes de la banque Citigroup viennent de publier une note où ils annoncent que l'or pourrait monter à 2000 $.
Ils ont attendu que l'or monte déjà au-dessus de 1500$ pour faire cette prévision.
C'est possible.
Tout est possible.
Mais on pourrait collectionner les milliers de rapports qui prévoient des hausses sur des actifs qui ont déjà monté, ou des baisses sur des actifs qui ont déjà baissé...
Quand vous payez 100€ de soins médicaux en France, vous ne déboursez que 7€.
On parle de soins et biens médicaux à l'hôpital, en ville, médicaments, optique, etc.
Qui dit mieux ?
Personne.
Aucun autre pays de l'OCDE.
C'est 35€ en Grèce ou 29€ en Suisse.
La France, un paradis.
No comment.
Le CAC 40 a terminé la séance d’hier en légère hausse de 0.08 % à 5593 points sans grande tendance à la veille des décisions de la BCE, qui devrait dévoiler toute une série de mesures de soutien à l'économie.
Outre-Atlantique, le Dow Jones et le Nasdaq ont clôturé sans réelle direction, le premier a gagné 0.28 % et l’indice des techs a reculé de 0.04 %. Les investisseurs ont fait preuve de prudence avant les décisions de la Fed mercredi prochain. Ils prévoient une baisse des taux mais se demandent si l'assouplissement de la politique monétaire sera à la hauteur de leurs espoirs.
Ce matin à Tokyo, le Nikkei a gagné 0.96 % grâce au repli du yen favorisant ses valeurs exportatrices.
Le CAC 40 devrait évoluer cette matinée en légère hausse après avoir une nouvelle fois plafonné au contact des 5600 points.
L'Or se négocie à 1490.20 $ l’once contre 1488 $ hier matin. Le Brent, quant à lui, s’échange à 62.78 $ le baril contre 62.84 $ la veille au matin et la parité eurodollar est à 1.1046 (contre 1.1047)
Après une période de doute, Macron est redevenu l'idole du Financial Times; Selon une étude américaine, une femme qui travaille déjà à temps plein consacre plus de 21 heures par semaine à des tâches domestiques, révoltez-vous Mesdames; Trump a viré son conseiller à la sécurité, John Bolton, partisan d'une ligne dure contre l'Iran et contre la Corée du Nord; Apple a annoncé ses iPhone 11, on peut se recoucher; Après Moix, Buisson : Georges Buisson écrit "L'ennemi", un livre où il dézingue son père Patrick Buisson, on attend le tome 2 sur les maltraitances qu'il a subies enfant; Apple TV +, le service de streaming d'Apple, sera lancé le 1er novembre; La lingerie La Perla est entrée discrètement à la Bourse de Paris; À Tarbes, un homme ivre vole la voiture des policiers lors d’un contrôle, allume la sirène et les insulte par mégaphone.
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU