WeWork.
La suite de la série.
Son actionnaire principal SoftBank prépare un plan d'urgence de refinancement.
Sur la base d'une valorisation de 8 milliards de $.
La valorisation de WeWork était, sur papier, sur papier seulement, de 47 milliards de $ il y a encore quelques mois.
C'est un business case fascinant.
Comment une start-up star, véritable championne de la disruption, est passée de la firme dans laquelle on devait investir à n'importe quel prix à une société en mal de liquidités?
La valorisation de WeWork était absurde.
Comme l'est celle de nombreuses "start-ups" sans aucune perspective de rentabilité.
Mais le plus absurde c'est le fait que même à des valorisations absurdes, des investisseurs sont toujours prêts à suivre, comme des moutons.
Aujourd'hui l'heure n'est plus à l'introduction en Bourse, dont la préparation a provoqué cette épreuve de vérité et de transparence.
L'heure est au sauvetage.
D'un côté Softbank.
Softbank qui a investi sa dernière tranche de capital sur une valorisation de 47 milliards de $.
Softbank qui propose de prêter encore 5 milliards de $, d'injecter 1.5 milliard de capital et de racheter aux investisseurs sortants.
Sur la base de 8 milliards de $ de valorisation.
De l'autre JP Morgan.
JP Morgan qui propose également un prêt de 5 milliards de $.
La rentabilité, au moins à moyen terme, doit être un critère d'investissement.
Aux États-Unis, on l'a compris et le vent a tourné depuis quelques mois.
Cela n'a pas été le cas pour la sélection du Next 40, l'indice des stars non cotées françaises, mais la France a toujours un métro (parisien) de retard.
Vous vous rappelez notre topo sur l'économie et la plomberie ?
On vous le remet ici au cas où vous ne l'auriez pas encore lu.
Esther Duflo est d'accord avec nous.
"Pour elle un économiste doit être plus proche d'un plombier que d'un physicien".
"Si on demande au plombier de réparer toute la maison, on n'y arrivera pas. Mais s'il répare les fuites et que le toit est bien fait, on peut parvenir à quelque chose".
Vive la plomberie.
On commence à entendre une petite musique.
Aux États-Unis.
Dans certains fonds spéculatifs, certains hedge funds.
Les taux à long terme seraient à des niveaux "absurdes", ça on est d'accord, et ils pourraient peut-être commencer à remonter.
Pourquoi?
Les gouvernements vont profiter des taux bas, voire négatifs, pour faire des plans massifs de relance budgétaire et donc accroître leurs déficits et donc accroître leurs dettes et donc faire monter les taux.
Une piste de réflexion.
À Hong Kong.
Au Chili.
Au Liban.
En Catalogne.
Bojo va tenter de faire passer son plan Brexit au Parlement cette semaine, en deux étapes. Un vote pour procéder à l'étude de son plan. Un deuxième vote pour accepter le plan une fois étudié.
Hier il a été bloqué.
Selon le FT, le plan pourrait passer avec une majorité de 320 voix.
Les marchés eux parient sur un vote positif avec une envolée de la livre sterling.
Ce qui s'est passé à la SNCF ce week-end n'était qu'un avant-goût, un avertissement.
A partir du 5 décembre c'est la grande grève des transports, illimitée, qui va commencer.
Pour protester contre la réforme des retraites.
Grève totalement inutile puisque le gouvernement a déjà reculé et qu'il n'aura pas le courage de mener sa réforme.
On repousserait cela aux jeunes qui entrent dans le monde du travail en 2025, avec effet, donc, au plus tôt en 2067, voire 2069.
D'ici là on a le temps de voir, surtout qu'avec le réchauffement climatique il n'y aura plus personne et qu'avec la mutation du capitalisme il n'y aura plus de travail.
On réfléchit à porter l'âge de départ à la retraite à 69 ans et 4 mois.
Chut, il y en a qui bossent...
François Hollande a une nouvelle super idée : un mandat présidentiel de 6 ans.
L'immobilier séduit de plus en plus les jeunes.
C'est le résultat d'un sondage réalisé par les notaires de France et repris par le Journal Le Monde.
71 % des personnes interrogées ont ainsi acheté leur résidence principale entre 25 et 40 ans.
L’âge moyen du premier achat immobilier est de 32 ans.
Le pic d’acquisition se situe entre 25 et 30 ans, avec 41 % des personnes qui achètent dans cette période.
C'est bien, notamment parce qu'ils achètent à crédit, avec des taux très bas, et que le crédit immobilier constitue une épargne forcée.
Mais attention quand même : lorsqu'on achète sa résidence principale, il faut être prêt à y vivre longtemps.
Il faut en effet plusieurs années pour que l'investissement soit rentable et rembourse les frais d'agence et les frais de notaires.
C'est notamment vrai à Paris : selon une étude de Meilleurtaux.com, l'achat est plus intéressant que la location sur une période de 8 ans (étude réalisée sur des biens de 70 m²). C'est 7 ans et demi à Lyon, 6 ans et demi à Bordeaux, et seulement 2 ans à Nantes.
Regardez notre simulation : Cas pratique : Acheter sa résidence principale, ou louer et investir ?
Le CAC 40 a terminé la séance d'hier dans le vert en gagnant 0.21 % à 5 648 points. Les investisseurs (qui attendent les prochains épisodes du feuilleton Brexit) semblent avoir écarté le scénario d'un divorce brutal entre l’UE et l’UK et semblent avoir digéré le report du vote des parlementaires britanniques sur le dernier accord en date trouvé par Londres et Bruxelles.
Wall Street a également terminé dans le vert, +0.21% pour le Dow Jones et +0.91% pour le Nasdaq, soutenu par des signes encourageants sur les relations commerciales entre les États-Unis et la Chine. En effet, le conseiller économique de la Maison-Blanche a déclaré que « si les discussions autour de la finalisation de la phase 1 du traité commercial entre la Chine et les États-Unis se passent bien, l'administration Trump pourrait retirer les droits de douane qu'elle menace d'appliquer en décembre sur les dernières importations chinoises pas encore taxées. »
Le Brent s'inscrit en légère baisse à 58.87 $ le baril contre 59.36 $ hier matin. L'once d'Or est à 1484.20 $ contre 1490.60 $ précédemment et la parité euro/dollar est à 1.1150 contre 1.1158 hier dans la matinée.
Une émission vraiment exceptionnelle vendredi.
Et plusieurs débats passionnants :
Le ralentissement de l'économie mondiale.
Le Brexit.
L’économie Française et les cadeaux présidentiels.
Les résultats trimestriels des entreprises.
Le retard des petites valeurs.
La Bourse: faut-il acheter ou vendre ?
Vous le saurez en regardant le replay avec nos Jedi de l'économie et de la finance.
Avec Patrice Gautry, chef économiste de Union Bancaire Privée, Hervé Goulletquer, stratégiste La Banque Postale AM, Denis Ferrand, directeur de Rexecode, Louis de Fels, responsable de la gestion Small et Mid caps chez Raymond James AM et Jérôme Fauvel, responsable small caps de La Française AM.
Vous souhaitez voir le replay ? C'est ici
Trudeau est en tête des législatives mais il n'a pas la majorité; Erdogan veut l'arme nucléaire (on ne s'en fout pas du tout); Netanyahou n'a pas réussi à former un gouvernement, son adversaire Benny Gantz a 28 jours pour y parvenir; Les élus du personnel de Canal+ demandent le départ d'Eric Zemmour de C News; 27 signalements de radicalisation dans la police en trois semaines; Le Pacs rattrape le mariage: en 2017 233,000 mariages seulement (300,000 environ en 1999) mais 193,000 Pacs (6000 en 1999); Pas mal la série "Living with myself" sur Netflix, à voir si vous avez déjà consommé toutes les incontournables.