Ce cap symbolique fait à nouveau l'actualité.
Cette fois ce n'est pas un des GAFA qui voit sa valeur en bourse atteindre ce seuil.
C'est l'État Américain.
Plus précisément le déficit de l'État Américain.
Trump a lancé une politique de relance budgétaire massive alors que la croissance américaine restait solide et que le pays était en situation de plein emploi.
La conséquence est évidente : le déficit budgétaire explose.
984 milliards de $.
Une hausse de plus de 25% en un an.
Le déficit atteint les 4.6% du PIB.
Mais, comme partout, who cares ?...
Certes aux États-Unis les taux d'intérêt ne sont pas négatifs comme en Europe, mais il semble que le financement des dettes d'Etat n'inquiète plus personne...
Il ne reste plus que l'Allemagne pour défendre l'équilibre budgétaire dans le monde, apparemment un concept du passé.
Le problème est le suivant : les États-Unis doivent créer de plus en plus de déficit pour une croissance marginale de plus en plus faible.
Mais...who cares ?
que la FED va continuer à baisser ses taux.
Probablement cette semaine.
Pour une troisième fois.
On sait que Jay Powell, le patron de la FED, a cédé aux pressions de Trump et a lancé la FED dans un cycle de baisse des taux.
Malgré une croissance solide.
Malgré le plein emploi.
Pas très cohérent.
(J'avais envie d'écrire la "bonne nouvelle du jour" mais je me suis retenu...)
Baghdadi, le chef de Daech, est mort dans une opération des forces spéciales américaines au nord de la Syrie.
Why the rich can’t stop getting richer?
Le New York Times se penche sur la question.
Bernie Sanders déclare : « Billionaires should not exist ».
Peut-être.
Mais il y en a de plus en plus.
Et leur richesse et leur part de la richesse globale a explosé en 10 ans, pendant ce cycle de croissance économique record.
Mais le NYT note que les « riches » ont tendance, malgré leur fortune, à travailler encore plus.
Question donc : Why?
Réponses du NYT :
1. No retirement number.
Il n’y a plus de chiffre cible de richesse. Plus on est riche et plus on a envie de gagner plus.
2. Being rich is relative
Je pèse 1 milliard, mais mon copain de la Silicon Valley en pèse 5, donc je ne suis pas si riche donc je continue à bosser.
3. Money is like alcohol
Pas besoin d’expliquer…
4. The rich fear a slump
Les riches continuent à pédaler car ils ont peur que le monde s’effondre et leur richesse avec.
5. Anxious and isolated
Contrairement aux idées reçues, les milliardaires ont tendance à voir de moins en moins de monde et à s’isoler.
Voilà. Vous savez tout.
C'est un programme diffusé sur Bloomberg mais qu'on peut retrouver sur YouTube.
David Rubenstein le co-fondateur du groupe de private equity Carlyle a une passion : interviewer les grands patrons Américains.
Et certaines interviews sont passionnantes.
Commencez par Jeff Bezos, Steven Schwarzman de Blackstone, Jamie Dimon de JP Morgan et continuez ...
Des success stories spectaculaires.
Rien n'arrête LVMH.
Rien.
Cette fois, LVMH lance une offre sur Tiffany.
14.5 milliards de $.
120$ par action.
Une prime de 30%.
Tiffany trouve que ce n'est pas assez cher.
Le parcours de LVMH est très impressionnant.
Mario Draghi.
Christine Lagarde.
Pourquoi les Français épargnent-ils tant ?
La France est-elle redevenue compétitive ?
Les taux peuvent-ils remonter en Europe ?
La Chine va-t-elle ralentir l'économie mondiale ?
Faut-il acheter encore la Bourse ?
Sur quelles valeurs miser ?
Toutes les réponses à ces questions ont été données avec les Jedi de l'économie et de la finance, un plateau de choc : Pascale Seivy, responsable d’équipe chez ODDO BHF Banque Privée; Romain Burnand, directeur général de Moneta AM; Pierre Schang, gérant actions chez Tocqueville Finance; Michel Ruimy, professeur à l’ESCP Europe et Sciences-Po Paris; et Christopher Dembik, responsable de la recherche macroéconomique chez Saxo Bank.
Vous souhaitez voir le replay ? C'est ici
Le CAC 40 a terminé la séance de vendredi en hausse de 0.67 % à 5 722 points, clôturant la semaine dans le vert en gain de plus de 1 %. Depuis le début de l’année, l’indice phare de la place parisienne a gagné ainsi plus de 21 %. La hausse du dernier jour de la semaine s’explique en grande partie par l’envolée de Kering (+8.74 %) après son point trimestriel.
Le Dow Jones et le Nasdaq ont gagné respectivement 0.57 % et 0.70 % vendredi, progressant grâce à des résultats trimestriels globalement positifs et un optimisme modéré sur le front commercial.
Ce matin, le Nikkei a fini en hausse de 0.30 % porté par les valeurs cycliques japonaises tournées vers l'international, comme celles du secteur des semi-conducteurs, de la robotique industrielle ou du transport maritime.
Le CAC 40 est attendu à l’équilibre cette matinée dans l'attente de savoir ce que la Fed décidera mercredi pour soutenir l'économie américaine.
Le Brent se négocie à 61.83 $ contre 61.47 $ le baril vendredi matin. L'once d'Or est à 1 506.30 $ contre 1 504.50 $ précédemment et la parité euro/dollar est à 1.1089 contre 1.111 vendredi dans la matinée.
Jean-Louis Girodolle devient le patron de Lazard Paris en remplacement de Matthieu Pigasse; grève sauvage à la SNCF, encore, aujourd'hui c'est la gare Montparnasse qu'ont ciblée les syndicats; La directrice de Miss France , Sylvie Tellier, n'est pas opposée à la présence de candidates transsexuelles; le synode sur l'Amazonie recommande l'ordination d'hommes mariés (Figaro); la ministre de la Santé veut bannir les vins de table du ministère pour le déjeuner; 73% des Français sont opposés au voile pendant les sorties scolaires.