Je reviens sur les chiffres du chômage français.
8.6% sur le troisième trimestre de l'année.
Une HAUSSE de 0.1%.
Alors que cela fait des mois que les spécialistes nous expliquent que nous croulons sous les offres d'emploi.
Etats-Unis : 3.6%
Chine : 3.6%
Japon : 2.4%
Grande-Bretagne : 3.8% (malgré le Brexit)
Allemagne : 3.1% (le pays qu'on est en train d'"écraser" économiquement, nous la locomotive de la croissance européenne).
Suisse : 2.3%
FRANCE : 8.6%
des commentaires et des explications bidon qu'on nous sert depuis des mois pour expliquer ce gouffre:
- On ne pourrait pas comparer nos chiffres avec ceux de tous les autres pays car nous avons un système de comptabilisation du chômage différent.
- Ce qui compte c'est la tendance et la tendance est à la baisse.
- On a un magnifique système social alors que tous les autres pays exploitent les travailleurs et créent des emplois low cost.
Et la plus belle qui est devenue l'explication la plus courue : on a un problème de formation.
En fait, on devrait avoir un chômage comme les autres pays parce qu'on a des records d'offres d'emploi mais que ces emplois ne correspondent pas aux profils des demandeurs d'emplois du fait de l'inadéquation de la formation.
Quand on regarde la liste, officielle, des "métiers sous tension", il y a, bien sûr, des ingénieurs, des champions de la tech ou des développeurs, mais il y a surtout une immense multitude de métiers non qualifiés. Emplois de services à la personne, emplois de proximité, agents d'entretien, aides ménagères...des métiers qui ne demandent pas la formation d'un data scientist.
Il y a un vrai problème de fond.
Pas un problème de formation seulement.
Mais un problème de flexibilité et de couverture sociale.
Je poserai la question à nos économistes de C'est Votre Argent ce soir.
C'est ce qu'a déclaré, avec des accents gaullien, Macron au personnel hospitalier.
Un personnel en colère.
En grève depuis jeudi.
Un personnel dont le gouvernement craint qu'il ne rejoigne le grand mouvement de grève du 5 décembre.
Macron se dit prêt à ouvrir les vannes pour redonner des moyens financiers à l'hôpital.
0.1% de croissance donc en Allemagne sur le troisième trimestre, on évite la récession mais ce n'est pas brillant.
0.2% seulement au Japon du fait de la guerre commerciale mais aussi de la baisse de confiance des ménages.
5.8% de croissance seulement prévue pour la Chine l'année prochaine.
Mais on s'en fout, les marchés sont au plus haut.
J'ai dû relire plusieurs fois ce titre qui fait la une du Financial Times aujourd'hui :
"Fears rise of social unrest in India as climate change hits output of onions".
En France on a les gilets jaunes.
Mais en Inde on risque d'avoir des soulèvements à cause de la hausse du prix des oignons.
500% de hausse.
Du fait des pluies torrentielles.
Et on apprend en lisant l'article que des gouvernements sont déjà tombés depuis 1980 en Inde du fait de la hausse des prix des oignons.
Le 17 novembre.
Les gilets jaunes.
Walmart tient.
Bien.
Très bien même.
Le champion américain du commerce annonce un chiffre d'affaires en progression.
Du fait, certes, d'un bond de 42% dans l'e-commerce, mais le commerce physique résiste.
Grâce en grande partie à la formidable dynamique de la consommation aux États-Unis.
Trump a d'ailleurs applaudi ces résultats en s'en attribuant le mérite.
Pourquoi le chômage Français est-il si élevé ?
Trump a-t-il boosté l'économie américaine ?
Pourquoi les banques européennes sont-elles si faibles ?
Les taux d'intérêt peuvent-ils remonter ?
La bourse va-t-elle continuer à progresser ?
Quelles actions acheter ?
Vous le saurez en regardant C'est Votre Argent avec nos Jedi de l'économie et de la finance: Jézabel Couppey-Soubeyran, maître de conférences à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Éric Bleines, directeur général de Swiss Life Banque Privée, Éric Heyer, directeur du département Analyse et Prévision de l’OFCE, Éric Lewin, rédacteur en chef des Publications Agora et Patrice Gautry, chef économiste de l’Union Bancaire Privée.
Ce soir à 20h sur BFM Business et demain à 11h, dimanche à 19h.
Le CAC 40 a terminé la journée d’hier en légère baisse de 0.10 % à 5 901 points. Bonne ou mauvaise nouvelle, l'Allemagne a échappé de justesse cette séance à une « récession technique », grâce une hausse de 0,1% de son produit intérieur brut au troisième trimestre.
Outre-Atlantique, le Dow Jones (-0.01 %) et le Nasdaq (-0.04 %) ont clôturé, eux aussi, en légère baisse. En l'absence d'informations sur la guerre commerciale, les actions ont résisté aux nouveaux signes de détérioration de la santé de l'économie mondiale.
Ce matin, le Nikkei a fini en hausse de 0.70 % soutenu par les valeurs cycliques et financières.
Le CAC 40 est attendu dans le vert cette matinée suite aux commentaires du principal conseiller économique de la Maison-Blanche, Larry Kudlow. Ce dernier a affirmé que les États-Unis et la Chine seraient proches d'un accord commercial et que les discussions seraient très constructives.
Le Brent se négocie à 62.43 $ le baril contre 62.79 $ hier à la même heure. L'once d'Or est à 1469.10 $ contre 1 463.70 $ précédemment et la parité euro/dollar est à 1.1021 contre 1.1006 hier dans la matinée.
Breton a passé avec succès son grand oral et va devenir commissaire européen; La déclaration du jour dans les Échos: "les entreprises doivent parfois accepter de se couper un bras", une déclaration revancharde du PDG de SIA Partners qui s'appelle Mathieu...Courtecuisse, oui je sais c'est nul mais vendredi c'est permis; La holding d'investissement Eurazeo va céder sa participation de 29.9% dans Europcar, si ça intéresse un(e) de nos lecteurs(lectrices); J'adore ce commentaire du Parisien : "au terme d'un match d'une laideur totale (énorme !), les Bleus conservent leurs chances de terminer en tête de leur poule des éliminatoires"; Pornhub, le site de vidéos pornographiques basé au Canada, s'est dit "dévasté" jeudi par la décision de PayPal de ne plus servir d'intermédiaire pour payer certains professionnels, en 2018, d'après son bilan annuel, le site a reçu 33,5 milliards de visites et consommé plus de bande passante que l'ensemble de l'internet en 2002 (AFP).