...d'une année à l'autre !
Début 2019, tous les prévisionnistes et économistes étaient prudents.
Tous.
Nous inclus.
Voire pessimistes.
Sans exception ou presque.
Échaudés, ils sont tous devenus optimistes.
Voire euphoriques.
jour pour jour, les investisseurs étaient inquiets.
Très inquiets.
L'année boursière 2018 avait été mauvaise.
La Banque centrale américaine avait commencé à relever ses taux en 2018 et prévoyait de continuer en 2019.
On attendait une récession imminente aux États-Unis.
Rajoutez à cela la guerre commerciale, le ralentissement de l'économie mondiale, un Brexit sans fin et vous aviez un cocktail anxiogène.
Peu prévoyaient une forte hausse des marchés.
Nous avions anticipé une hausse maximale de 15% et cela nous paraissait déjà optimiste.
Les indices boursiers ont progressé de plus de 25%...
"Prévisionniste échaudé craint l'eau chaude".
Plus personne n'ose appeler à la prudence.
J'ai lu beaucoup des prévisions des grandes banques et grosses institutions financières et le verdict est toujours le même: la hausse des marchés va continuer.
Rien ne peut la stopper tant que les taux restent à ces niveaux.
Et les taux ne vont pas remonter...
Et il n'y a plus de guerre commerciale...
Et il n'y a pas d'alternative à la Bourse...
Et...
Et...
C'est le grand optimisme, la grande euphorie.
Et nous ?
Qu'est-ce qu'on en pense ???
On vous le dira bientôt...teasing...
Le 4 janvier 2019.
C'était le tournant qui a changé la face des marchés.
Jay Powell, le patron de la FED.
Déclaration claire : on ne monte plus les taux, on va même les baisser.
Et ils les a baissés trois fois.
À partir de là, les marchés se sont envolés, presque sans à-coups.
Et ils continuent.
Et les derniers bears (baissiers) ont capitulé.
Merci Jay.
... voyant la BCE s'essouffler.
La Fed ayant fait le job pour 2019.
La Chine a décidé à son tour de booster les marchés en baissant les réserves obligatoires pour les banques et en ouvrant la voie à d'autres moyens d'assouplissement monétaire.
La fête peut continuer...
Et quand les Chinois s'essouffleront, la FED recommencera à baisser ses taux ?
ET AUJOURD'HUI, ON DONNE QUELQUES AWARDS POUR 2019 :
La vraie fausse guerre commerciale Chine-US.
Boris Johnson... plus Bozo.
Trump of course.
La Grèce.
La Bourse d'Athènes triomphe des indices boursiers mondiaux, 52% de hausse.
La Grèce qui emprunte à des taux plus bas que l'Italie.
Le taux négatif.
Jay Powell.
La grève des transports pendant la trêve des confiseurs.
Carlos Ghosn, of course.
L'automobile allemande.
Les grosses techs cotées US.
Trop de candidats.
Impossible de départager.
Chacun la sienne donc.
Ben, C'est Votre Argent sur BFM Business évidemment.
On vous laisse deviner, cherchez bien, la réponse dans le nom de la catégorie.
Le CAC 40 a terminé la première séance de 2019 en hausse de 1.08 % à 6 042 points, porté, dès l’ouverture, par des mesures prises par la banque centrale chinoise mercredi. Effectivement, comme expliqué plus haut, cette dernière a annoncé une nouvelle baisse du taux de réserves obligatoires imposé aux banques, une mesure destinée à libérer environ 114 milliards de dollars pour dynamiser les prêts et relancer l'économie.
Outre-Atlantique, reléguant au second plan le ralentissement de la croissance de l'activité manufacturière en décembre, le Dow Jones et le Nasdaq ont clôturé dans le vert en gagnant respectivement 1.16 % et 1.33 %.
Cette matinée, le CAC 40 est attendu en contraction après le regain de tension entre les États-Unis et l'Iran. En fait, en réponse à une attaque qui avait touché l’ambassade américaine par des manifestants pro-iraniens, Washington, dans une frappe à Bagdad, a éliminé le général iranien Ghassem Soleimani (le chef des forces spéciales des gardiens de la révolution). L'Iran vient de promettre une terrible vengeance.
Face à ces évènements, le Brent a bondi de 2.91 % et se négocie à 68.28 $ contre 66.33 $ le baril hier à la même heure. L'once d'Or est à 1 542.10 $ contre 1 518 $ précédemment et la parité euro/dollar est à 1.1160 contre 1.1209 hier dans la matinée.
L'immigration a chuté fortement aux États-Unis : plus d'un million de migrants il y a 3 ans contre 595 000 cette année; C'est le dry January, à votre santé; 3 millions de passagers français ont subi un retard d'avion en 2019; Paris perd 11 000 habitants par an, étonnant avec un prix au m2 aussi attractif; C'est le grand retour de Barbapapa (1974) aujourd'hui avec 52 épisodes sur TF1, enfin, l'attente devenait insupportable; Bernie Sanders a levé 34.5 millions de $ sur le 4ème trimestre de l'année, 96 millions depuis février auprès de 5 millions de particuliers, le plus gros trésor de guerre de tous les candidats démocrates, une bonne nouvelle pour Trump; La Turquie a décidé de mener l'enquête sur l'affaire Ghosn, ça va faire mal...; Julian Castro (qui?) abandonne la course à l'investiture démocrate; Le débat de la semaine : la décennie : techniquement, officiellement, la nouvelle décennie ne démarre que le 1er janvier 2021, mais beaucoup ne trouvent pas cela logique et souhaitent déjà une bonne décennie, comme Macron.
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU