Plus que les chiffres du deuxième trimestre, qui seront désastreux mais tout le monde s’y attend, les investisseurs sont obnubilés par deux types de données : les données sur l’évolution du nombre de malades et donc du risque de deuxième vague. Et les signes et prévisions sur la reprise au deuxième semestre.
On a quand même depuis quelques semaines quelques signes de reprise.
Notamment aux États-Unis : l’activité des services a renoué avec la croissance en juin, les créations d’emploi remontent et le chômage baisse.
Mais aussi en Europe : les chiffres de PMI, qui mesurent la reprise de l’activité, sont passés d’environ 15 en avril à 30 en mai et 48 en juin (l'économie est en croissance lorsque l'indice passe le seuil des 50).
Malgré des signes de reprise, les prévisionnistes ont pour la plupart abaissé leurs anticipations sur la reprise.
Hier, c’est la Commission Européenne qui a calmé les espoirs en publiant de nouvelles prévisions, dégradées. Le PIB de la zone euro devrait chuter de 8,7 % en 2020. Elle anticipait une baisse de « seulement » 7,7% il y a 2 mois. Et elle ne prévoit plus qu’une reprise de 6,1% en 2021 contre 7,1% précédemment. C’est notamment la France, l’Italie et l’Espagne qui pèsent sur la tendance.
Auparavant, Goldman Sachs avait également dégradé ses prévisions sur l’économie américaine qu'il voit désormais se contracter de 4,6% cette année contre une précédente estimation établie à -4,2%.
On l’a répété plusieurs fois dans cette newsletter : il faut vous attendre à voir régulièrement des chiffres de reprise, certains spectaculaires.
C’est logique, l’économie s’est complètement arrêtée. Elle repart, et quand on tombe à quasiment zéro et qu’on repasse à 0.5, on fait x10 ou x50…
Il y a donc une reprise mais elle est lente, plus lente que prévu, à cause de la confiance qui repart doucement, très doucement, surtout que les craintes de deuxième vague restent fortes.
Finalement les chiffres publiés sont assez clairs.
Le V (reprise puissante après une chute violente) s’éloigne. La reprise ne sera pas aussi rapide.
Mais ce ne sera pas non plus, a priori, un L (choc suivi d’une longue période de stagnation).
Ce sera entre les deux. Une forte baisse suivie d’une reprise, plus lente.
Il ne reste plus qu’à trouver une autre lettre (je n’ai pas trouvé sur mon clavier).
Vous connaissez notre opinion.
Nous avons presque totalement allégé les positions à la hausse sur les indices boursiers que nous avions prises au plus fort de la crise, nous avons pris nos profits et aujourd'hui nous sommes "neutres" avec néanmoins un petit biais positif, car nous pensons toujours que les banques centrales interviendront massivement, si besoin est, pour soutenir économie et marchés.
En cas de décrochage très brutal des indices, nous reviendrons plus agressivement à l'achat.
L'Or fait des étincelles.
Le métal jaune est en hausse de 6% sur un mois et 18% depuis le début de l'année.
Si la demande d'Or destiné à la bijouterie s'est effondrée, les cours sont soutenus par les achats des investisseurs et des banques centrales.
Les investisseurs se disent que l'or est une couverture en cas de nouvel accident et une protection si un jour l'inflation remonte à force d'injections massives de liquidités par les banques centrales.
Un win-win.
À lire notre dossier thématique sur l'Or
La France n’est pas le seul pays qui va faire de la relance « écologique ».
Fin juin, Angela Merkel a insisté sur la nécessité d’une relance verte en Europe.
Et hier, le Chancelier de l’Échiquier britannique, Rishi Sunak, a annoncé un vaste plan de relance post-coronavirus qui doit comprendre 3 milliards de livres dédiés à des emplois « verts » pour « redynamiser l'emploi et protéger l'environnement ».
L’Europe est all green.
À lire dans le Financial Times.
D'après le quotidien britannique, des investisseurs du monde entier achetaient depuis quatre ans des obligations soutenues par la "Ndrangheta", la plus célèbre mafia italienne.
Environ 1 milliard d’euros d’obligations privées émises par des sociétés-écrans chargées de travailler pour la mafia, ont été achetés par des fonds de pension, des fonds spéculatifs, des family offices ainsi que par la Banca Generali.
Et le problème, puisqu'il s'agit de la mafia, c'est que ces obligations ont été créées à partir de factures impayées aux autorités de santé publique en Italie provenant d’entreprises fournissant des services médicaux.
Bien sûr, Generali découvre aujourd'hui sur quoi elle a investi. C'est rassurant...
Rien n’arrête Netflix.
Le titre a franchi pour la première fois les 500 $ hier.
+10% en 1 semaine
+55% depuis le 1er janvier
+2 720% depuis son introduction en Bourse !
Le Credit Suisse vient de relever son objectif de cours à 550$.
La banque zurichoise évoque de bonnes perspectives en Asie.
Le confinement est passé par là : +7,5 à +8 millions de nouveaux utilisateurs potentiellement.
Réponse le 16 juillet, lors de la publication des résultats du deuxième trimestre.
21.1 milliards d’euros.
C’est la production de nouveaux crédits à l’habitat
Une hausse de 30% par rapport à avril.
Et un niveau supérieur à celui de mai 2019.
Reste à voir si cela va soutenir les prix.
Les résultats du baccalauréat.
Exceptionnel !
718 000 candidats.
657 300 candidats ont été reçus.
92 800 de plus qu’en juin 2019.
Un taux de réussite inédit de 91,5%.
Il parait que c’est dû à la crise sanitaire et à l’attribution du diplôme sur la base du contrôle continu.
Je n’ai pas compris la logique derrière, sans doute parce que ça fait trop longtemps que j’ai passé mon bac…
Après la hausse de la veille grâce aux chiffres chinois, les marchés ont baissé hier à cause des chiffres européens et les prévisions moroses de la Commission Européenne.
Le CAC 40 a clôturé en baisse de 0,74%, à 5 044 points.
Aux États-Unis la baisse a été un peu plus marquée. L'indice Dow Jones a cédé 1,51% et le Nasdaq a perdu 0,86%. Les investisseurs s'inquiètent de l'évolution du nombre de cas de Covid-19 aux États-Unis ainsi que les regains de tensions politiques entre les États-Unis et la Chine, au sujet des GAFA et de leurs concurrents chinois.
Ce matin le Nikkei a perdu 0,78% et le CAC 40 devrait évoluer dans le rouge.
Le Brent reprend sa hausse à 42,9 $ le baril.
L'euro/dollar baisse légèrement à 1.127
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Les États-Unis se retirent officiellement de l’OMS ; Le gouvernement Trump a signé un nouveau gros chèque, de 1,6 milliard de dollars pour un projet de vaccin de la société Novavax ; Selon le FBI, la Chine a des « préférences » pour les élections aux États-Unis (on se demande bien qui ils préfèrent entre un quasi-octogénaire invisible et le mec qui les emmer… depuis des mois…) ; Bolsonaro annonce être contaminé par le coronavirus (mais qu’on ne s’inquiète pas, il avait précisé il y a quelques semaines que s’il l’attrapait, vu son passé de sportif, il ne sentirait rien, juste un petit rhume…) ; Assez risqué quand même le choix de Darmanin à l’Intérieur, lui qui fait l’objet d’une plainte pour viol… ; HSBC veut supprimer un poste sur trois en France (on ne s’en fout pas…) ; Tati, c’est fini, le Covid-19 achève le dernier magasin de Paris Barbès ; La Chine et l’Inde font reculer de quelques kilomètres leurs troupes respectives qui sont stationnées à la frontière dans la région du Ladakh.
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