Les entreprises masquées… et gelées ?
Le ministre du Travail a tranché : à partir du 1er septembre, le port du masque sera obligatoire en entreprise.
Une mesure de sécurité sanitaire.
Mais quel impact pour la santé des entreprises ?
Par Gauthier MAES
Responsable media
Meilleurplacement.com
La décision est tombée hier : le port du masque va devenir obligatoire à la fin du mois.
C’était attendu.
Mais on ne s’attendait pas à ce qu’elle soit aussi radicale : open-space, salles de réunion espaces de circulation, vestiaires, espace café, etc., le masque devra être porté partout (sauf les bureaux individuels), et ce même si la distance d’un mètre entre salariés est respectée.
Début août, près d’un cluster sur 4 se trouvait en entreprise. Et ce alors même que beaucoup de salariés sont en vacances et que les effectifs vont donc fortement remonter en septembre.
Le patronat a tout de suite réagi, s’inquiétant de l’effet de la mesure sur la reprise de l’activité.
Le coût par salarié (gel, masques) a été estimé à 100 € par mois pour les entreprises par la CGPME (Confédération des petites et moyennes entreprises).
La mesure encourage également le télétravail. Selon la CGPME, il aurait un impact sur la production selon 86 % des chefs d’entreprise, qui mettent en avant une productivité qui baisserait de 1 à 3%.
Enfin, la mesure risque non seulement de réactiver les inquiétudes des salariés, affaiblir la motivation, et alourdir les relations sociales. Et donc porter atteinte à leur productivité.
Si on ne s’inquiète pas de la capacité des grands groupes à absorber ces coûts, la mesure affecte encore plus les PME et les TPE frappées déjà de plein fouet par la crise. Elles sont moins concernées (car moins de salariés donc moins de risques sanitaires) mais ne bénéficient d’aucune mesure dérogatoire, pour l’instant.
« S’il y a des charges supplémentaires, réclamées aux entreprises, il faudra qu’elles bénéficient d’aides supplémentaires ! » a demandé Jean-Eudes du Mesnil, secrétaire général de la CPME.
Un seul dispositif d'aide existe pour les entreprises de moins de 50 salariés : une subvention de 5 000 euros, versée par la branche « accidents du travail et maladies professionnelles » de la Sécurité sociale. Très maigre.
L’écart semble se resserrer entre Biden et Trump.
Un sondage de CNN ne donnait plus que quatre points d'avance à Joe Biden au niveau national.
Et, dans 15 « swing states », l'avance ne serait plus que d'un point.
Trump regarde plus les sondages des élections que les statistiques du COVID-19 dans son pays.
Pour les amateurs (qui ne l’est pas ?) de réduction d’impôt .
La Loi de Finances pour 2020 prévoyait de modifier les taux de réduction accordés à certains investissements défiscalisant.
Les décrets d’application sont parus il y a 10 jours. .
Le taux de réduction accordé au GFI (Groupement Forestier d’Investissement) est ainsi passé de 18% à 25%.
Autre bonne nouvelle, le GFI France Valley Patrimoine, visé par l’AMF, qui devait fermer à la souscription pendant l’été, est encore accessible pour quelques semaines. Et le taux de 25% s’appliquera sur l’ensemble des souscriptions au groupement.
À ne pas manquer si vous recherchez un placement défiscalisant, mais également durable et décorrélé des marchés financiers.
>> Recevez une information détaillée sur le GFI France Valley Patrimoine visé par l'AMF
Le géant américain de la distribution alimentaire n'est pas affecté par la crise, bien au contraire.
Walmart a dégagé de très solides performances au deuxième trimestre, supérieures aux attentes des analystes.
Les ventes ont grimpé de 9,3%, tirées par les achats liés à la période de confinement, et par ses activités de e-commerce, qui ont quasiment doublé en un an.
Autre publication du jour : le spécialiste du bricolage et de l’aménagement de la maison Home Depot a enregistré un bond de 25% de ses ventes au deuxième trimestre.
L’euro s’est hissé à un nouveau sommet de deux ans face au billet vert : 1,197 $.
Plusieurs facteurs pèsent sur la tendance du billet vert :
- Le report des discussions sur l'accord commercial sino-américain.
- L’ensemble des sanctions du Président Trump envers les sociétés chinoises.
- Les incertitudes liées à la crise sanitaire aux US.
- Les élections de novembre.
L'euro était à 1,12 $ en janvier et même 1,07 $ en mars.
Par Richard Garnier, Analyste Bourse MP.
Le calme avant la tempête ?
La question peut se poser.
Lundi : le CAC a clôturé sans direction en gain de 0,18 %.
Mardi : le CAC a clôturé sans direction en perte de 0,68 %.
Malgré des indicateurs US meilleurs que prévu, les investisseurs attendent la publication, aujourd'hui, du compte rendu de la dernière réunion de politique monétaire de la Réserve fédérale.
La Fed, le prochain catalyseur haussier ?
Outre-Atlantique, le Dow Jones et le Nasdaq ont fini en ordre dispersé. Le premier a perdu 0,24 % et l'indice des techs a gagné 0,73 %.
Record battu pour le Nasdaq aux alentours de 11 421 points.
Ce matin, à Tokyo, le Nikkei a fini en hausse de 0.26 %.
Le CAC 40, quant à lui, est attendu à l'équilibre cette matinée.
Le Brent se négocie à 45,12 $
L'once d'Or se négocie à 1 983 $.
Coup d'État au Mali : le président Keïta démissionne après son arrestation par des soldats mutins; Joe Biden a été officiellement investi par le parti démocrate; Elon Musk est désormais la 4ème plus grosse fortune du monde derrière Jeff Bezos, Bill Gates et Mark Zuckerberg ; L'Australie veut rendre la vaccination obligatoire (il faudrait déjà avoir un vaccin...); Un membre présumé du Hezbollah reconnu coupable de l’Assassinat en 2005 de l’ex premier ministre libanais Rafic Hariri ; Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour « viol par personne ayant autorité » à l'encontre de Christophe Girard, ex-adjoint à la mairie de Paris ; Le PSG est en finale de la ligue des champions après sa victoire contre Leipzig 3 à 0, et les supporters ont envahi les Champs Élysées, sans respecter la distanciation.
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU.