La France et l’Allemagne ont rendez-vous avec l’Histoire.
Ils doivent enfin montrer à l’Europe et au monde leur force.
On ne parle pas de foot bien sûr, mais de la rencontre Macron-Merkel à Brégançon.
Par Gauthier MAES
Responsable media
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Emmanuel Macron a reçu Angela Merkel au fort de Brégançon.
Le président français a évoqué les sujets brulants du moment : la pandémie, les tensions entre la Turquie et la Grèce, le Liban, la Biélorussie, la Libye, le Mali ou encore le Brexit.
Des sujets sur lesquels Macron s’est montré particulièrement offensif ces derniers jours : voyage au Liban pour « demander des réformes » et appel à l’aide internationale, appel à la libération du président malien et à la restitution du pouvoir « aux civils », ou encore menace envers « l’expansionnisme turc ».
Rappelons que depuis le 1er juillet, l’Allemagne a pris la présidence de l’Union Européenne, jusqu'à fin décembre.
Et Angela Merkel est décidée à faire de cette période une étape décisive pour l’Europe et pour l’Allemagne.
Les accords sur le plan de soutien européen, votés en 5 jours à l’unanimité le 20 juillet dernier, portent le sceau allemand.
Un sceau autour duquel l’Allemagne veut rassembler. Et exister face aux autres puissances.
Avec la France, la Grèce et pourquoi pas la Biélorussie. Mais sans fâcher la Turquie, la Russie ou encore les partenaires africains.
…s’est longtemps cherché.
On se rappelle l’interview l’an dernier de la chancelière allemande qui évoquait sur Macron « des différences de mentalité ainsi que des différences dans la conception de [leurs] rôles respectifs ».
Mais on n’est pas forcé de se ressembler pour s’entendre. Le couple s’est appuyé sur ses différences pour trouver un mode de fonctionnement qui porte ses fruits.
L’Allemagne est dans son rôle de président rassembleur, la France dans celui de bras droit agitateur.
Une défense solide, et une attaque agressive.
L’euro.
Très fort.
Comme le montre son évolution depuis 6 mois :
+9,7% face au dollar.
+8,2% face au yuan.
+ 7,7% face au sterling.
+ 3,8% face au yen.
+ 1,4% face au franc suisse.
Donald Trump a annoncé que les États-Unis allaient activer une procédure pour rétablir toutes les sanctions internationales contre l’Iran jusque-là suspendues.
Cette procédure controversée consiste à activer le « snapback ». C’est un mécanisme qui permet aux États-Unis d’obtenir une réimposition automatique des sanctions existantes en dénonçant un « non-respect notable » de ses « engagements » par un autre signataire.
La procédure est d’autant plus controversée que Trump avait décidé de quitter cet accord en 2018. Mais « une rédaction hasardeuse » rend la démarche américaine faisable.
La convention démocrate s'est achevée hier soir avec le discours de Biden.
Des phrases choc :
« Je serai un allié de la lumière ». Ça ne vous fait pas penser à quelque chose ?
« Le président actuel a plongé l’Amérique dans l’obscurité pendant trop longtemps. Trop de colère. Trop de peur. » Et la peur et la colère mènent à quoi ?
« L'amour, l'espoir et la lumière se sont unis dans la bataille pour l'âme de la nation.» Ce n'est plus une campagne, c'est une bataille pour déloger Trump. Le chevalier Jedi contre l'empereur Sith.
Bruno Le Maire a confirmé que l'impôt sur les sociétés serait bien réduit comme le gouvernement s'y était engagé l'an dernier.
Une baisse qui s'ajoute donc à celle des impôts de production l'an prochain, promise au début de l'été.
Et pour l'État, la facture sera moins lourde que prévue du fait de la crise qui a fait chuter les bénéfices des entreprises (et donc les impôts à payer).
La Loi de Finances pour 2020 prévoyait de modifier les taux de réduction accordés à certains investissements défiscalisant.
Les décrets d’application sont parus il y a 10 jours.
Le taux de réduction accordé au GFI (Groupement Forestier d’Investissement) est ainsi passé de 18% à 25%.
Autre bonne nouvelle, le GFI France Valley Patrimoine, visé par l’AMF, qui devait fermer à la souscription pendant l’été, est encore accessible pour quelques semaines. Et le taux de 25% s’appliquera sur l’ensemble des souscriptions au groupement.
À ne pas manquer si vous recherchez un placement défiscalisant, mais également durable et décorrélé des marchés financiers.
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Par Richard Garnier, Analyste Bourse MP.
Du rouge hier.
Le CAC 40 a terminé en baisse de 1,33 % à 4 911 points.
Le nombre de nouvelles inscriptions au chômage US a repassé le cap du million la semaine dernière.
Le marché anticipait une baisse des chiffres hebdomadaires.
Vers 925 000 inscriptions.
Le Département américain du Travail a annoncé 1 106 000 nouveaux inscrits.
Pourtant le Nasdaq a terminé à un plus haut historique à 11 497 points (+1,40 %).
Les gains d'Apple (+2 %), d'Amazon (+1 %) et de Microsoft (+2 %), ont porté l’indice.
Le Dow Jones, quant à lui, a gagné 0,17 %.
Ce matin, à Tokyo, le Nikkei a fini, lui aussi, en hausse de 0,17 %.
Le CAC 40 est attendu dans le vert cette matinée.
Le Brent se négocie à 44,94 $.
L'once d'Or se négocie à 1 943 $.
L'euro/dollar est à 1,186.
Dans un entretien à Paris-Match, Macron envisage des reconfinements ciblés ; Le masque sera obligatoire en classe pour tous les élèves dès 11 ans à la rentrée, qui aura bien lieu le 1er septembre; Ryanair va abaisser de 20 % les salaires des pilotes en Espagne ; La Russie va tester son vaccin contre le Covid-19 sur 40 000 personnes; Steve Bannon, ex-conseiller de Trump, inculpé de détournement de fonds ; Un avion quitte l'Allemagne pour récupérer Alexeï Navalny, l’opposant russe qui aurait été empoisonné, mais les médecins s'opposent à son transport ; La justice valide l'élimination de 1 430 renards en Seine-Maritime ; Airbnb interdit les fêtes dans toutes ses locations ; Nestlé lance un thon végan à base de protéines de pois ; Netflix veut mettre en place un bouton « lancer un programme au hasard » pour ceux qui ne savent pas quoi regarder.
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU.