EADS, vient de remporter la plus grosse commande de l’histoire de l’aviation civile. Une prouesse, qui combinée à un euro au plus bas depuis quatre ans, permet au titre de décoller.
Airbus, filiale d’EADS a le vent en poupe. A l’occasion du Salon de l'aéronautique de Berlin, la compagnie aérienne brésilienne TAM a fait savoir qu’elle commandait 20 Airbus A320 et 5 Airbus A350-900 supplémentaires dans l’optique du renouvellement de sa flotte. Ce contrat porte à 176 le nombre total d'appareils commandés par la compagnie aérienne auprès d'Airbus. Le géant de l’aviation civile profite pleinement de l’explosion du trafic aérien brésilien qui s’est accru de 36% en l’espace de 10 ans tandis que le trafic intérieur a doublé au cours de cette période. Le Brésil s'attend à faire face à un trafic aérien d’autant plus important que la coupe du monde de football en 2014 et les Jeux Olympiques de 2016 se dérouleront sur son sol.
Par ailleurs, le n° 2 mondial de l'industrie aéronautique et spatiale a créé l’évènement au salon de l’aéronautique grâce à la compagnie Emirates qui vient d’annoncer une commande de 32 Airbus A 380, ce qui porte à 90 le nombre d'avion qu'elle a commandé. Ce contrat, qui représente une valeur de 11,5 milliards de dollars est la plus importante commande de l’histoire d’EADS. La compagnie de Dubaï, qui compte bien concurrencer les plus grands de son secteur devient le premier client de l’A380
Les marchés ne s’y trompent pas. Le titre s’envole pour atteindre les 17,16 euros et renoue avec son plus haut niveau historique. La valeur signe la plus forte hausse du CAC, avec 5,89%. En l’espace d’un mois, le titre a bondi de 21%, surperformant l'indice parisien qui a quant à lui chuter de 8,24%.
Enfin, le cours du titre, directement lié au cours de l'euro par rapport au dollar, profite pleinement de la conjoncture actuelle et permet au n°1 européen d’être plus compétitif. La devise européenne sous le seuil des 1,2 est donc une excellente nouvelle pour le géant de l’aéronautique.