Vallourec a publié hier après bourse des résultats en hausse au deuxième trimestre grâce à la reprise de l'ensemble de ses marchés et a annoncé que la croissance de son chiffre d'affaires devrait se poursuivre au second semestre.
Le chiffre d’affaires pour le T2 atteint 1,122 milliards d’euros, en hausse de 28% par rapport au T1
Le producteur de tubes sans soudure en acier, qui fournit les secteurs du pétrole et du gaz, de l'énergie électrique, de la pétrochimie et de l'automobile, a enregistré au deuxième trimestre un résultat net part du groupe de 125,9 millions d’euros.
Sur le semestre, Vallourec a enregistré un résultat net part du groupe de 186,7 millions d'euros, en baisse de 40% par rapport à la même période de l’exercice précédent. Le résultat brut d'exploitation (RBE) atteint de 264,4 millions (+10,9%) Sa marge RBE/chiffre d'affaires s'est ainsi établie à 23,6% contre 22,0% au deuxième trimestre 2009 et 16,9% au premier trimestre 2010.
Selon le consensus Thomson Reuters, les analystes anticipaient en moyenne un RBE de 225 millions d'euros et un chiffre d'affaires de 1.090 millions. Vallourec dégage des résultats supérieurs au consensus.
Vallourec est passé d'une situation de trésorerie nette positive de 406,7 millions d'euros au 31 décembre 2009 à un endettement net de 14,5 millions au 30 juin 2010, pour des capitaux propres s'élevant à 4.272 millions.
Le management précise qu’"Après le rebond enregistré au deuxième trimestre 2010, la croissance du chiffre d'affaires devrait se poursuivre au second semestre 2010, mais à un rythme plus modéré".
En cause, "La hausse des prix des matières premières qui pèsera sur les coûts de production au cours des prochains trimestres, tandis que les prix de vente augmenteront progressivement. Ces coûts auront un impact sur les marges. Le groupe anticipe pour le second semestre une marge brute d'exploitation "légèrement inférieure" à celle du premier semestre
Vallourec a également indiqué que le nombre d'appareils de forage offshore dans le Golfe du Mexique avait fortement baissé au deuxième, à la suite du moratoire mis en place par l'administration américaine.
La nette baisse des résultats semestriels ainsi que les perspectives ternes sur le semestre à suivre sont sanctionnées, le titre recule de 4,38% à 76,02 euros.
