Le marché parisien, après avoir franchi la barre des 3800 points, a réduit ses gains suite à la publication des nouvelles demandes d’allocations chômage. Le Cac évolue en légère hausse, de 0,33% à 3773,9 points. L’Europe est à l’équilibre après la réunion de la BCE, qui indique que les indicateurs économiques de la zone euro signalent « un renforcement de l’activité au deuxième trimestre ». L’allocution de Jean Claude Trichet n’a pas eu d’impact significatif sur les marchés. L’euro stoxx 50 grappille 0,2%.
Wall street vient à l’instant d’ouvrir et dans les premiers échanges, il semblerait que la tendance soit négative. Le DOW perd 042%, le S&P 0,48%, le Nasdaq 0,45%
Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont augmenté de 19.000. C’est bien plus que prévu, aux Etats-Unis lors de la dernière semaine de juillet. Au final, on attendait 455 000, et c’est finalement 479 000 nouvelles demandes qui ont été enregistrées sur la semaine. Les demandes continues ont également progressé plus que prévu, à 4 537 000 alors que les analystes tablaient sur 4 515 000.
Suite a ces statistiques décevantes, le CAC a réduit ses gains, abandonnant 25 points. Mais le marché ne devrait pas descendre plus bas et conserver les 3780 points en support.
Par ailleurs, la Banque d’Angleterre a opté sans surprise pour le maintien de ces taux à un plus bas historique de 0,5% La BCE a fait de même et laisse ses taux inchangés à 1%.
Sur le front des valeurs, Lagardère se distingue toujours à la hausse et gagne 3,13%, soutenu par un broker qui recommande l’achat. Elle est suivie de Alstom qui progresse de 3,1%, Bouygues 1,8%, Michelin 1,77
A la baisse, le secteur défensif. Danone cède 1,6% pénalisé par les résultats d’Univeler, L’Oréal 1,03%, Pernod Ricard 0,78%
Hors CAC, Havas, plus forte hausse du SBF 120, gagne 4, 2% grâce au relèvement de la recommandation de neutre à surpondérer. Ubisoft enregistre sa quatrième séance consécutive de hausse et s’adjuge 3,3%, soutenu par les trimestriels meilleurs que prévu de son homologue américain Electronic Arts.
Côté devises, l'Euro se tient bien suite aux mauvais chiffres de l'emploi US, de la forte hausse des commandes à l'industrie allemande en juin. La monnaie unique est repassée au dessus des 1,32, grâce également au succès de l’émission espagnole de 3,5 milliards d’euros à 3 ans.
Le pétrole cède un peu de terrain et perd 0,8% à 81,7$/baril.