Les marchés poursuivent leur consolidation à la mi-séance. Le Dax recule de 0.32%, Londres -0.47, l’euro stoxx abandonne 0.51%, Lisbonne dégringole de 1.2% tandis que le CAC se repli de 0.58%, pour revenir sur la zone des 3900/3920 dont il était parvenu à s’extirper la veille, à 3922 points.
A paris, la tendance est rythmée par les nombreuses publications de résultats. En tête du SBF 120, Rubis, spécialisé dans le stockage d'hydrocarbures et la distribution de gaz, a vu son chiffre d'affaires bondir de 60% au T3, le titre grimpe de 3.26%
Bien orienté également, les services aux collectivités, notamment Veolia environnement, qui a vu son résultat opérationnel progressé de 4.7%, s’adjuge 2.92%. EDF progresse de 2.28%, suez Environnement 1.59%
Bouygues signe la deuxième plus forte hausse avec 2.3% grâce à des résultats meilleurs que prévu.
A contrario, Natixis et Vallourec ont publié des résultats jugés décevants, les titres décrochent respectivement de 8.4%, et 2.87%.
Le compartiment automobile subit des dégagements. Faurecia cède 2%, Renault -1.73, Michelin -2.54, Peugeot -1.07%
Sur le SBF 250, Belvédère s’envole de 44%. La forte hausse de l'action Belvédère, dans d'importants volumes, serait mécanique, et liée au débouclage de positions d'actionnaires ayant parié sur une baisse du titre, selon La Tribune. Le groupe ayant envoyé des signaux positifs, les spéculateurs ont été pris à contre-pied. Le quotidien précise que les spéculateurs concernés ont dû déboucler au plus vite leurs positions, créant ainsi une ruée acheteuse et donc un effet de rareté sur les titres dont les cours ont mécaniquement explosé.
D’autre part, les dettes des pays périphériques de la zone euro continue de susciter l’inquiétude des marchés. En témoigne la double adjudication portugaise à 6 et 10 ans, pour 1.242 milliards. A 6 ans le bid cover ratio est 2.3 contre 2.10, le taux d’intérêt atteint quant à lui 6.16 contre 4.37%, lors de la précédente émission.
Pour l’adjudication à 10 ans, le bid cover ratio ressort 2.10 contre 4.9, le taux quant à lui est passé de 6.24 à 6.80. Au total, sur 1 milliard emprunté sur les marchés, le Portugal devrait débourser 100 millions d’euros de plus, un surcoût équivalent à 8%. L’étau, du coup, se ressert sur les taux des autres pays, notamment pour l’irlandais qui voit son taux grimper à 8.8%. Ces inquiétudes concernant la solvabilité des pays les plus endettés de la zone euro font chuter la monnaie unique à 1.3757.
Le dollar se raffermit face au yen à 82.21.
L’once d’or marque une pause sous le seuil des 1400 à 1397$ l’once. Le pétrole campe à 88.17$ le baril.
