VIVENDI, UN POTENTIEL LOIN D ETRE EPUISE

En effet, le groupe s'est fixé pour priorité de prendre le contrôle de la totalité de SFR dans les mois à venir, reléguant au second plan d'éventuels projets d'acquisitions sur les marchés émergents pour les deux prochaines années dans la mesure où cette opération réduirait ses marges de manoeuvre financières en termes d'acquisitions futures.

Le management a indiqué qu'il espérait conclure l'an prochain un accord avec Vodafone sur le rachat des 44% que le britannique détient dans le deuxième opérateur français Le rachat des minoritaires de SFR permettrait à Vivendi de s'assurer le contrôle total d'une filiale fortement génératrice de trésorerie et réduirait la décote de conglomérat qui pèse sur son cours en Bourse.

D’autre part, le groupe affiche la volonté de poursuivre son développement vers les pays émergents. L’acquisition de GVT, fournisseur d’accès Internet au Brésil a une dynamique de croissance qui contribue de manière significative aux résultats. Ainsi au 30 septembre, le chiffre d’affaires a progressé de 40% tandis que le résultat opérationnel s’est envolé de 50%. Vivendi compte d’ailleurs développer les réseaux de téléphonie fixe de sa filiale plus rapidement que prévu car son potentiel de développement est encore important.

Autre point positif sur vivendi, c’est une valeur de rendement, le groupe offre 7.1%, l’un des plus élevés au sein du CAC 40, s’y ajoute la perspective d'une hausse du dividende. C’est pourquoi nous maintenons notre confiance dans le dossier mais le titre évolue dans une fourchette étroite entre 18.50 et 20.50 euros depuis plus d’un 1 an, c’est pourquoi nous laissons notre objectif de cours à 23 euros, soit un potentiel de hausse de 18%.