Mardi 14 décembre

Arjowiggins, une filiale du groupe papetier Sequana, et par ailleurs n° 1 mondial dans la fabrication de papiers techniques et de création qui représente 32% du chiffre d’affaires de Sequana, annonce être entrée en négociation exclusive avec un groupe suédois, en vue de la cession de ses activités, et de ses deux usines, l’une en France, l’autre en Allemagne.

Les activités qui seraient cédées font partie de la division Solutions Industrielles et représentent un chiffre d'affaires d'environ 220 millions d'euros.

Ce projet reste soumis à l'autorisation des autorités européennes de la concurrence, mais devrait être finalisé au cours du premier trimestre 2011. Cette cession valorise les deux usines à 95 millions d'euros en valeur d'entreprise, soit environ 8,6 fois leur Excédent Brut d'Exploitation prévu pour l'exercice 2010.

'Sequana a opéré un virage stratégique qui consiste à recentrer son activité à long terme sur la distribution professionnelle de papiers qui représente 68% du chiffre d’affaires. Le groupe avait déjà cédé le 29 novembre dernier via sa filiale Antalis ses derniers actifs dans la fourniture de bureau dans la péninsule ibérique et au Chili, pour un montant total de 26 millions d'euros en valeur entreprise pour un chiffre d’affaires d’environ 90 millions d’euros.

Un tournant majeur puisqu’ Antalis ne dispose plus désormais d'activités fournitures de bureau et poursuit le renforcement de son leadership dans la distribution de papier et dans les secteurs à fort potentiel que sont l'emballage et la communication visuelle Au final, avec la cession des activités de fournitures de bureau d'Antalis, le montant des cessions annoncées par Sequana cette année s'élèvera à plus de 120 millions d'euros.

La finalité de ces cessions consiste à renforcer sa structure financière en poursuivant son désendettement. En effet avec une dette sur Ebitda de 2.94 en 2010 et une valeur entreprise qui pèse plus du double de la capitalisation qui est 523 millions d’euros, le groupe est fortement endetté. Toutefois, le CA de 4.350 milliards ne se paye que 0.12 fois la capitalisation. Par ailleurs, avec une PER 2010 estimé à 7.7, le titre ne se paye pas cher malgré le fait qu’il ait pris 37% depuis le début de l’année. Le titre progresse de 2,92% à 10,94 euros sur le SBF 120

Nous estimons que le titre a les moyens de renouer avec ses sommets à moyen terme, l’action s’échangeait à 12 euros au mois de juin, pour un plus haut annuel à 12.9.

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