Lundi 24 janvier

Le journal des finances se livre à l’exercice suivant : définir les nouveaux favoris de la bourse. L’année 2010, cela ne vous pas échappé, à été marqué par le retour en grâce des équipementiers automobiles, des valeurs pétrolières et par le succès des valeurs moyennes.

Et les grands gagnants de la nouvelle donne boursière seront le secteur de la santé, avec Virbac, Eurofins scientific, ou encore Vétoquinol, le secteur de l’énergie, avec Entrepose contracting, Technip ou encore Schlumberger, et enfin le secteur de l’automobile tels que Plastic Omnium, Montupet, Valeo. Dans ces secteurs, on retrouve des valeurs qui ont été massacrés en 2010 en bourse mais dont le potentiel de rebond est encore plus grand. Ainsi, dans la santé, Ipsen, Genfit, ou encore Nicox pourrait retrouver les faveurs du marché. Dans l’énergie, on retrouve EDF EN, Séchilienne, EDF, et dans l’automobile, le JDF pense à Michelin et Le Bélier.

Le Dossier du JDF porte cette semaine sur l’industrie du jeu vidéo, en plein révolution. Ils partent d’un constat, le marché des logiciels est un marché estimé à 52 milliards à horizon 2014, contre seulement 38 milliards en 2010. Ce qu’il faut comprendre, c’est que le secteur des logiciels offre des perspectives en termes de croissance très positives, une tendance qui prolifère avec les téléphones mobiles et les applications en tous genres, ainsi que les jeux sociaux qui font fureurs auprès des adeptes de réseaux sociaux. Parmi les valeurs, qui en tire profit, on peut noter Ubisoft, dont les ventes à Noël ont été exceptionnelles, Gameloft, ou encore Activision. Blizzard, la filiale de Vivendi.

On poursuit cette revue de presse avec Investir qui fait sa une sur la macroéconomie. Selon eux, la bourse sera portée par l’économie en 2011, avec une croissance économique de 4.2% à l’échelle mondiale qui se traduirait par une hausse comprise entre 10 et 15% pour le CAC 40. D’abord, ils reviennent sur le franchissement des 4000points, porté par un secteur bancaire qui s’est emballé cette semaine, mais rien ne nous dit que ce mouvement pourrait perdure. Ainsi, il vous conseille de rester à l’écart de crédit Agricole et de société générale, de vendre Dexia, mais d’acheter BNP en raison de sa solidité, et de Natixis, qui présente la valorisation la plus attractive du secteur.

On poursuit avec un dossier qu’il consacre à l’inflation, le nouveau sujet qui occupe tous les esprits. L’envolée des matières premières qui se répercutent violemment pour les pays en développement incite au durcissement des politiques monétaires, notamment en Asie, mais également en Amérique Latine, à l’instar du Brésil. Investir y voit une opportunité à jouer pour les pays développés en expliquant que « cet environnement inflationniste à bas cout de production pourrait être une chance pour les pays développés en réduisant à dose homéopathique, l’écart de productivité. »

Investir consacre son enquête au secteur des médias, qui doit faire face à la révolution numérique. Il y a un nouveau créneau à jouer dans le secteur internet, la publicité, qui a été multiplié par 2.5 en France pour atteindre 30 millions, grâce au marché de la vidéo à la demande qui a doublé en 2010, estimé à 150 millions d’euros. Parmi les valeurs qui pourraient tirer leur épingle du jeu, on notera M6, qui au ne dimension internet méconnue, TF1 et son site WAT.TV dédié au jeunes, NRJ group, Next Radio et Lagardère

On termine avec le Revenu qui vous conseille de renforcer votre portefeuille PEA avec des valeurs allemandes. Avec un DAX qui frôle les 7100 points, le Revenu pense à Siemens, la figure de proue de l’industrie allemande, Qiagen, un champion du diagnostic moléculaire. Dans l’automobile, il vous conseille d’acheter Daimler, Wirecard si vous voulez parier sur l’e-commerce, et enfin K+S, le roi de l’engrais.

Pour terminer, il consacre un dossier aux banques françaises, dont les valorisations, tout le monde est d’accord sur ce point, sont très attractives avec des titres qui s’échangent en moyenne entre 6 et 7 fois les profits 2011. Cependant, les enjeux des dettes, de la solvabilité et des tests de résistance pèsent lourd sur le secteur. Dans ce contexte, ils sont à conserver sur BNP, crédit agricole, à la vente sur Dexia HSBC et Natixis. Seule valeur sur laquelle ils sont positifs, Société générale avec ses 6 milliards de bénéfice net, pour un titre qui se paye à peine 6 fois les bénéfices attendus.

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