Société générale s’envole de 4.28%, à 51 euros. Le résultat net part du groupe sur l`exercice 2010 atteint 3.917 millions d`euros contre 678 millions en 2009. Le groupe a donc multiplié par sept son bénéfice net, en partie à cause d’un effet de base favorable puisque la banque avait accusé une perte de 5 milliards d’euros à cause de l’affaire kerviel.
Au final, le bénéfice net qui atteint, 874 millions au titre du quatrième trimestre 2010 a dépassé le bénéfice réalisé sur l’ensemble de l’exercice précédent. Il dépasse légèrement les prédictions des analystes qui misaient sur 869 millions d’euros.
Le résultat brut d`exploitation du groupe bancaire atteint 9,9 milliards d`euros en 2010, à comparer à six milliards d`euros en 2009. Autre point positif de la publication, le produit net bancaire a progressé de 33,6% à 6,857 milliards tandis que les provisions pour mauvaises créances ont reculé de 42,3%.
Par branche de métier, les revenus ont augmenté de 4,5% dans les réseaux France, de 7,5% dans la BFI et de 7,8% dans le pôle services financiers spécialisés et assurances, alors qu'ils ont stagné (+0,7%) dans les réseaux internationaux. En revanche, ils ont reculé de 6,2% dans le pôle banque privée, gestion d`actifs et services aux investisseurs
Sur le plan de la solidité financière, la banque a enregistré une légère amélioration de son ratio de fonds propres. Le ratio Tier 1 à fin d`année s`élève à 10,6% tandis que le core tier one, qui est retenu pour le cadre de la réforme de Bale III est passé de de 8,4% à 8,5%. Ainsi le groupe affirme disposer de la capacité de respecter les nouvelles exigences prudentielles dès leur mise en place et de disposer d`un ratio Core Tier 1 d`environ 8,5% à fin 2013 sans procéder à une augmentation de capital
Enfin, Société Générale a prévu de verser un dividende de 1,75 euro par action, contre 0,25 euro en 2009. Le groupe se montre donc confiant et confirme d’ailleurs qu'elle serait en mesure de dégager un bénéfice net de six milliards d'euros en 2012 contre 3,9 milliards à fin 2010.
Cette publication qui est saluée par les marchés ne modifie pas notre conviction sur le dossier, à savoir que l’upside est limité à court terme, d’autant plus que le titre vient de renouer avec les 51 euros. Nous sommes neutres et visons 55 à moyen terme