On commence avec Investir/le jdf qui nous a trouvé un titre original, l’insurrection dans le monde arabe fait flamber le pétrole. De ce constat, ils reviennent sur les effets inflationnistes que redoutent les marchés. Ils s’intéressent également aux sociétés les plus exposées et qui sont donc malmenés en bourse. Enfin, on trouve quelques pistes pour sécuriser vos placements.
Retour donc sur ce qui occupe le devant de la scène médiatique depuis plusieurs semaines maintenant. L’instabilité géopolitique au Moyen –Orient. D’abord, la correction du marché était inéluctable après un rapide rebond lié à la baisse de l’aversion au risque. Or, selon les analystes, la flambée du baril est la seule variable qui puisse vraiment remettre en cause la reprise économique.
Une extension de la crise à L’Algérie, au Pays du Golfe et à l’Arabie Saoudite provoqueraient inéluctablement un choc pétrolier. Sans pour autant aller jusqu’à cette hypothèse, une hausse des cours de pétrole pénalise directement le pouvoir d’achat et donc la consommation, le moteur principal de la croissance économique. Parallèlement, la hausse de l’or noir, accroit également les anticipations d’inflation et de hausse des taux directeurs, donc on voit bien que l’impact des cours peut être significatif sur l’équilibre de la croissance économique mondiale.
Parmi les premières victimes de la correction qu’a subit les marchés, les valeurs du tourisme et du transport tels que Club Med ou Air France KLM. Lafarge a également souffert. Le tableau n’est toutefois pas aussi sombre que l’on veut bien le dire. Un chiffre pour étayer cette vision : Les deux tiers des sociétés du CAC 40 qui ont publiées totalisent déjà près de 70 milliards de profits
Parmi les classes d’actifs qui profitent en revanche de cette remonté de l’aversion au risque, on retrouve bien sur les valeurs refuges, à commencer par l’once d’or, mais aussi sur le forex, le franc suisse
Investir revient également sur la réunion des ministres des finances du G20 qui a fait un premier pas dans la construction d’une gouvernance économique mondiale en se mettant d’accord sur une série d’indicateurs pour prévenir les déséquilibres mondiaux. Ces indicateurs portent sur la dette et les déficits publics, le taux d’épargne et l’endettement privé, la balance commerciale et pour finir les flux nets de revenus d’investissement et des transferts. La question des taux des changes, un indicateur sujet à polémique n’a pas été retenu.
Autre sujet qui va rythmer l’actualité, le spectre de l’inflation. Investir reprend les placements pour protéger son épargne d’un retour de l’inflation. Premier placement, la pierre, le refuge par excellence, que ce soit en direct ou via des produits collectifs comme les SCPI ou encore des fonds dédiés aux foncières cotées. Deuxièmement, vous allez beaucoup l’entendre, privilégier les sociétés qui ont pricing power, c’est-à-dire les sociétés capables de répercuter les hausses des matières premières sur leurs clients. Ils ont sélectionné quelques valeurs qui répondent à ce critère. Privilégier ceux qui se positionnent sur un marché de niche, tels que bureau Veritas ou Eutelsat. Les leaders mondiaux, à l’image d’Air liquide, Danone, Dassault systèmes Essilor et Pernod Ricard, Rhodia ou encore Vilmorin. Autre entreprises qui fabriquent des produits à forte valeur ajoutée qui leur permettent d’affronter la concurrence, on trouve Michelin, Gemalto, Safran ou encore Technip et Vallourec.
On passe maintenant au Revenu qui a mené une enquête sur les valeurs moyennes et vous propose 10 actions pour doper votre portefeuille. Après avoir progressé de 17% l’an dernier alors que le CAC perdait 3%, les valeurs moyennes s’adjugent encore 5% depuis le début de l’année, grâce à des perspectives de croissance alléchantes. En termes de valorisation, le cours de bourse rapporté au bénéfice net par action des sociétés du CAC & mid small 190 ressort à 14.5 au lieu de 11 pour le CAC 40.
D’autre part, environ 18% des mids caps valent moins que leurs fonds propres. Première chose à faire pour repérer celles qui ont le plus de potentiel, consiste à repérer les opéables, telles que IMS dans le parapétrolier, Entreprose contracting, dans l’énergie, Séchilienne Sidec, les matières premières telles que SIPH, spécialisé dans le caoutchouc la santé comme Médica. Chaque valeur présente un ou plusieurs catalyseurs boursiers, le redressement des marges pour VM matériaux et SIC, l’accélération de la croissance interne pour GL Events, la signature d’un partenariat pour metabolic explorer ou encore le gain d’un méga contrat pour Soitec