A Wall street, les trois indices ont évolué sans direction claire pour finalement clôturer en ordre dispersé. Le Dow Jones a abandonné 31 points à 12.319 points tandis que le Nasdaq a engrangé 0.15% à 2.781,07 points. Le Standard & Poor's 500 a reculé de 0,18% à 1.325,83 points. Les statistiques mitigées sur les demandes d’allocations chômage, à la veille de la publication des chiffres mensuels du chômage et le recul des commandes industrielles ont incité les marchés à marquer une pause après un premier trimestre particulièrement éclatant, en termes de performance boursière. Le Dow Jones a progressé de +6,4% et signe sa meilleure performance pour les trois premiers mois de l'année depuis 1998.
En Asie, le vert a dominé la tendance. La nouvelle Zélande grappille 0.22%, l’Australie 0.53%,Taiwan 0.25%, Philippines signe la meilleure performance et grimpe de 1.84%, L’Indonésie +0.7%, Thaïlande progresse de 1.71% tandis que la Chine s’adjuge 0.93% alors que la production manufacturière est repartie à la hausse pour la première fois depuis 4 mois. L’indice PMI des directeurs d’achat en Chine est passé de 52.2 en février à 53.4 en mars.
Au japon, le Nikkei recule de 0.48%, pour revenir à la frontière des 9700 points, à 9708 points un niveau que l’indice ne parvient pas à franchir. Par ailleurs, les ventes de voitures neuves dans l’archipel ont chuté de 37% en mars sur un an. Toyota a accusé une baisse de 45,9% de ses livraisons (hors ventes de sa marque Lexus), Nissan un repli de 37,7% et Honda une baisse de 28,3%.
D’autre part, le gouvernement japonais a l'intention de prendre le contrôle de Tepco mais sa participation ne devrait toutefois pas dépasser 50%. Après avoir avait déjà perdu 80% de sa valeur depuis le 11 mars le titre a à nouveau chuté de 10% à la Bourse de Tokyo. Selon une note de Bank of America Merrill Lynch, Tepco pourrait devoir débourser jusqu'à 93,8 milliards d'euros au titre de sa responsabilité - près de quatre fois la capitalisation de la compagnie - si la crise nucléaire se poursuit pendant deux ans.
Terminons avec l’envolée des cours de pétrole. Hier, sur le Nymex, le brut a gagné 2,45 dollars ou 2,35%, à 106,72 dollars le baril. Il s'agit de son niveau de clôture le plus élevé depuis le 26 septembre 2008, et il s’échange à 106.89 ce matin.
Au premier trimestre, le prix du baril a gagné 15,34 $ ou 16,8%. Sur l'ICE, le Brent de la mer du Nord a fini à 117,36 $ le baril, en hausse de 2,23 dollars. Sur le trimestre, le Brent a bondi de 22,61$, soit une appréciation de 23,9%. Il s’échange ce matin à 117.20.
Enfin, en pré ouverture en Europe, Paris devrait ouvrir sur une hausse de 0.51%, à 4011 points.