A la mi séance, le CAC 40 continue de s'enfoncer dans le rouge et cède 0,58% à 4 038 points et marque ainsi une pause après avoir engrangé un gain de 6% sur la semaine précédente. La hausse des matières premières et en particulier la flambée du pétrole contribuent fortement au regain de tension sur les places du vieux continent.
Dans son sillage, EDF fait la course en tête sur le CAC 40. L’action de l’électricien gagne à la mi-séance 2,21 % à 27,99 euros.
NYSE Euronext continue d’évoluer dans le rouge et recule encore de 0,19 % à 26,70 euros. Le conseil d'administration de NYSE Euronext a rejeté dimanche "à l'unanimité" l'offre d'achat déposée par les américains Nasdaq OMX Group et InterContinental Exchange.
Capgemini cède 0,49% à 40,94 euros. HSBC a relevé son objectif de cours de 43 euros à 50 euros et a maintient sa recommandation à Surpondérer sur la valeur. Le bureau d’études est confiant dans la capacité de la SSII à atteindre ses objectifs pour 2011. Par ailleurs, Nomura a démarré le suivi de Capgemini avec une recommandation à l’achat. Le broker table également sur un objectif de cours de 50 euros.
Le secteur automobile reste encore mal orienté à la mi-journée. Renault rend 1,97% à 39,08 euros. La marque au losange a prévu un conseil d’administration après l’affaire du faux scandale d’espionnage. Selon le Journal du Dimanche, une vague de démission de plusieurs membres de la direction pourrait intervenir à cette occasion. Seul le président du groupe, Carlos Ghosn pourrait dans un premier temps échapper à la sentence, précise l'hebdomadaire Les titres Peugeot perd également 2% à 28,1 Euros, Michelin redonne 1,06% à 60,40 euros, Valeo cède 1,94% à 40,26 euros et Faurecia perd 1,95% à 25 euros, victimes d’une dégradation de CitiGroup, qui passe à vendre sur le secteur automobile japonais.
Publicis cède 2,3% à 38,7 euros. Le titre est malmené après avoir été déclassé par le bureau d’études helvète UBS.
Parmi les valeurs européennes, Hochtief plonge de 8,62 % à 62,78 euros. Le dossier sanctionné pour sa révision d'objectifs annoncée aujourd’hui en raison de difficultés rencontrées par sa filiale australienne Leighton. Le groupe allemand de construction et de concession a annoncé une division par deux de son bénéfice imposable cette année, par rapport à celui de 2010 qui était de 756,6 millions d'euros. Les valeurs françaises du secteur pâtissent de la nouvelle : Saint Gobain perd 1,75 % à 45,39 euros et Vinci rend 1,53 % à 43,77 euros.