Pour rappel, Mersen figure parmi les leaders mondiaux de la production de composants et de matériaux électriques industriels. Le groupe s’adresse aux secteurs de l'électronique, de l'électrotechnique, des énergies renouvelables, du transport, et enfin aux industries chimique et pharmaceutique.
Le FSI a annoncé le renforcement de sa participation au capital de Mersen à 14.7% et a fait part de sa volonté de dépasser les 15%, ce qui traduit la confiance des actionnaires dans la bonne dynamique de croissance.
En effet, les perspectives du groupe sont encourageantes, le groupe a réalisé plusieurs acquisitions stratégiques qui lui ont permis de renforcer sa présence en Asie et de multiplier par 2,7 son résultat net. En 2010, le groupe a enregistré une croissance organique à deux chiffres en hausse de 26% en données publiées grâce notamment à la forte croissance de ses ventes, à un mix favorable et à des plans d'amélioration de sa rentabilité.
Par ailleurs, le groupe possède une véritable expertise sur ces métiers ce qui lui permet d’être bien positionnée face à la concurrence. D’ailleurs, les évènements au Japon sont favorables aux perspectives de croissance du groupe. En effet, selon une note d’Aurel, Mersen a réalisé 4% de son chiffre d’affaires au Japon alors qu’il est en concurrence avec des acteurs japonais sur environ 25% de son chiffre d’affaires. De plus, le mouvement de défiance vis-à-vis de la filière nucléaire et l’envolée du pétrole seront favorables aux énergies renouvelables, en particulier le solaire et l’éolien. Enfin, les équipements d’efficacité énergétique sont de plus en plus pertinents dans un contexte de prix énergétique élevé.
En termes de ratios, l‘Ebitda se paye 8.9 fois la valeur entreprise, c’est moins cher que Siemens qui se paye 9.4 fois la valeur entreprise. Le ratio capitalisation sur CA est inférieur à 1, c’est-à-dire que la capitalisation pèse moins lourd que le chiffre d’affaires.
Depuis le séisme japonais, le titre a commencé par plonger pour revenir à 32euros avant de grimper en flèche jusqu’ à 41 euros. Nous sommes positifs sur ce dossier, mais attendons un repli pour se positionner. 37 euros nous semble être un bon point d’entrée pour viser 45 euros. Le titre s’échange à 40.90euros, en repli de 0.6%.