Lundi 25 juillet

La Bourse de Paris démarre cette nouvelle semaine sur une baisse de 0,76 % à 3 813 points. Les inquiétudes sur la question de la dette souveraine restent d’actualité et ce en dépit du deuxième plan de sauvetage accordé à la Grèce. Un programme qui est finalement à double tranchant puisque Moody’s a encore frappé ce lundi en dégradant avant l’ouverture des marchés, de trois crans la note de la dette à long terme de la Grèce, et la relègue désormais à un cran du défaut de paiement, estimant que le pays ne sera pas en mesure de rembourser intégralement ses créanciers privés. Outre-Atlantique, la dette rend également les marchés fébriles, le psychodrame autour du relèvement du plafond de la dette reste à son paroxysme. Malgré de mutiples tractations en coulisses, aucun accord ne semble poindre pour rehausser la capacité d’emprunt des Etats-Unis, actuellement à 14 300 milliards de dollars alors que la date butoir du 2 août se rapproche dangereusement. Un blocage qui menace la note triple A de la première économie mondiale. Par ailleurs, la saison des résultats va battre son plein en cette dernière semaine du mois de juillet.

Il n'y aura pas d'indicateurs macroéconomiques aujourd'hui, ni en Europe, ni aux Etats-Unis.

Sur le front des valeurs, Unibail-Rodamco avance à contre courant de la tendance et progresse de 0,13% à 157 euros grâce à HSBC qui entamé la couverture de la foncière à « surpondérer » avec un objectif de cours de 175 euros.

STMicroelectronics cède 1,25% à 6,38 euros avant la publication de ses résultats après la clôture, de Wall Street.

Saint-Gobain plie de 0,86% à 42,11 euros. Le groupe a signé un accord avec le britannique Wolseley pour le rachat du réseau Build Center et de Brossette pour un montant de 165 millions d’euros.

Hors CAC 40, Fimalac, la maison mère de Fitch, grimpe de 0,29% à 27,90 euros après avoir a annoncé une croissance de 16% de son chiffre d’affaires à 515,8 millions d’euros sur les neuf premiers mois de son exercice 2010-2011. A données comparables, la hausse ressort à 11,9%.

Sartorius Stedim Biotech flambe de 4,29% à 50,06 euros après avoir enregistré une hausse de 16,2% à 257,4 millions d'euros de son chiffre d’affaires pour un bénéfice net en forte pogression 28,3% pour atteindre 25 millions d’euros.

Barbara Bui progresse de 0,76% à 32 euros et annonce au titre de son premier semestre un chiffre d'affaires en hausse de 4% à 15 millions d'euros.

JC Decaux plonge de 4,06% à 20,20 euros, plombé par Citigroup qui vient de dégrader le dossier d’« achat » à « conserver ».

Klépierre et Seb qui dévoileront leurs résultats trimestriels après la clôture de Paris. La foncière est à l’équilibre à 27,16 euros tandis que le fabricant de petit électroménager progresse de 0,37% à 72,75 euros.

Sur le marché des changes, l’euro reste stable à 1,4367 face au dollar. Du côté des commodities, le baril de pétrole fait marche arrière suite à l’absence d’accord sur la dette américaine et le déclassement de la note de la Grèce : le WTI perd 0,93% à 98,95 dollars et le Brent cède 0,60% à 117,96 dollars. L’once d’or profite de cette tension sur les marchés pour grimper de 0,69% pour se négocier à 1 614 dollars l’once.

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