Wall Street avait terminé la semaine en ordre dispersé refroidi par les résultats décevants de Caterpillar, dont le cours a plié de 5,8% signant ainsi la plus forte baisse de l'indice Dow Jones. Ce lundi, ce n’est guère mieux, la bourse de New York est attendue en net repli alors que le Congres américain n’est toujours pas parvenu à trouver un terrain d’entente sur le relèvement du plafond de la dette outre-Atlantique ce week-end. Une situation qui risque d’être explosive d’autant plus que la date fatidique du 2 août est de plus en plus proche. Les analystes tablent sur un arrangement de dernière minute, une paralysie sur le dossier menacerait en effet l’excellente signature de la première économie mondiale. De part et d’autre des deux rives de l’Atlantique, les préoccupations restent les mêmes, c'est-à-dire les dettes souveraines. Pour ne rien arranger, ce matin Moody's a dégradé de trois crans la note de la dette de la Grèce pour la placer à un petit cran du défaut de paiement. Les résultats d’entreprises viendront encore animer cette première séance de cotation hebdomadaire. Après la cloche, les investisseurs prendront connaissance des résultats de Texas instruments et de Netflix. D’après les indicateurs avancés, le Dow Jones plierait de 0,67% pour ouvrir à 12 536 points, le S&P abandonnerait 0,77% à 1 330 points tandis que le Nasdaq cèderait 0,58% à l’ouverture
A noter qu’il n’y aura pas d’indicateurs macroéconomiques au programme ce lundi…
Research In Motion taille dans le vif et annonce la suppression d'environ 2 000 emplois, soit 11% de ses effectifs. Le titre du fabricant des téléphones Blackberry plie de 2% avant-Bourse.
Texas Instruments grappille 0,53% à 31,78 dollars en pré-séance avant la publication de ses résultats trimestriels. Les analystes tablent sur un bénéfice net par action de 53 cents.
Les résultats de Netflix seront scrutés de près après l’envolée de 60% du cours de bourse depuis le début de l’année. Les analystes anticipent un bénéfice net par action de 1,12 dollar.
Kimberly-Clark a publié lundi un résultat net en baisse au titre de son deuxième trimestre, à 408 millions de dollars, contre 498 millions de dollars un an plus tôt, soit un repli de 18%. L’envolée des prix des matières premières ont totalement pesé sur la progression des ventes du groupe américain qui détient notamment les marques Kleenex et Huggies.