Naturex, le leader mondial des ingrédients naturels de spécialité d'origine végétale a dégagé au 1er semestre 2011 un résultat net en hausse de 28% à 9,7 Millions d'Euros. Le titre s’adjuge 2.44%, à 54.89 euros.
La marge brute consolidée suit l'évolution du chiffre d'affaires et s'élève à 75,4 ME, en hausse de 15,7% par rapport au 1er semestre de l'exercice 2010. Le taux de marge brute représente 59% du chiffre d'affaires et s'améliore de 0,8 point par rapport au 1er semestre 2010.
Le résultat opérationnel, en hausse de 11,7% à 16 ME, confirme la bonne maîtrise des charges de personnel et des charges externes compte tenu de la croissance de l'activité. En revanche, la marge opérationnelle se tasse à 12,5% du chiffre d'affaires, mais celle-ci s’inscrit en ligne avec les objectifs annuels de rentabilité opérationnelle annoncés pour l'exercice 2011 (12-13% du chiffre d'affaires annuel 2011).
Les capitaux propres au 30 juin 2011 s'élèvent à 175,9 ME contre 168,8 ME au 31 décembre 2010.
L'endettement financier reste maîtrisé avec un ratio d'endettement net de 58%, pour une dette financière nette de 102,1 ME au 30 juin 2011, contre un ratio de 60,5% et une dette financière nette identique au 31 décembre 2010.
La direction de Naturex estime que les perspectives pour le 2ème semestre de l'année sont positives malgré les incertitudes macro-économiques. "Nous entendons poursuivre notre croissance organique et nos recherches d'acquisitions ciblées et porteuses de synergies. Le groupe confirme les objectifs annuels de croissance de chiffre d'affaires et de rentabilité annoncés pour l'année 2011.
Il faut savoir que le titre a très bien résisté lors du plongeon des marchés puisque le titre ne perd que 6% sur un mois contre -20% pour le CAC. D’ailleurs, son cours a progressé de 12% sur une semaine. Le titre affiche d’ailleurs une performance de 34% depuis le début de l’année. Ses résultats qui ne déçoivent jamais les attentes et qui s’accompagnent de perspectives solides justifient en partie une valorisation élevée. Le titre se paye 17.5 fois les bénéfices attendus. Sur la base du Per et avec un Ve sur Ebitda de 13.7, elle se paye en moyenne deux fois plus chères que ses concurrentes. C’est un peu trop cher à notre gout.
Et pourtant, 3 analystes sur 4 sont à l’achat. Portzamparc vise 60 euros, Kepler 62 euros et Berenberg Bank 71. Natixis recommande de conserver en visant 58 euros.