Wall Street devrait prolonger le rebond amorcé vendredi après le discours rassurant et réaliste de Ben Bernanke à l’issue de la réunion de la Fed à Jackson Hole. Le patron de l’institution financière américaine a voulu avant tout montrer que la Réserve féderale américaine contrôlait et observait de près les perspectives économiques et qu’elle laissait la porte ouverte à une nouvelle intervention monétaire si cela s’avérait nécessaire. Les indicateurs avancés sont au vert avant les premiers échanges newyorkais : le Dow Jones grimperait de 1% pour ouvrir à 11 392 points, le S&P progresserait de 1,1% à 1 188 points et le Nasdaq s’adjugerait 0,88%. Les investisseurs sont soulagés alors que l’ouragan Irène qui s’est abattu sur la cote est des Etats-Unis a fait moins de dégâts que redouté. Le New York Stock Exchange et le Nasdaq ont par ailleurs indiqué qu’ils ouvriront à l’heure habituelle ce lundi. A noter toutefois, la cotation de certaines valeurs risque cependant d’être retardée à la suite de l’ouragan Irène. La tendance risque d’être encore soutenue avec l’annonce d’une hausse surprise des dépenses des ménages américains sur le mois de juillet et la confirmation d’un accord de fusion entre deux banques grecques.
Les marchés saluent l’annonce d’une hausse des dépenses et revenus des ménages américains en juillet. Les premières ont grimpé plus que prévu de 0,8%, contre +0,5% attendu, tandis que les seconds ont progressé de 0,3% comme prévu. L'indice des prix « core PCE » rattaché aux dépenses a augmenté de 0,2%, une progression en ligne avec les attentes après une hausse de 0,1% en juin. Les investisseurs attendent à 16h00 la statistique des promesses de ventes de logements du mois dernier outre-Atlantique.
Le titre National Bank of Greece s’envole de 30% avant les premiers échanges à New York après la fusion d’EFG Eurobank Ergasias and Alpha Bank, les deux principaux créanciers de la péninsule hellénique.
Gap a annoncé lundi son intention d'ouvrir un magasin Banana Republic, sa marque haut de gamme, sur les Champs Elysées au début du mois de décembre 2011.
Wells Fargo, JPMorgan et Lone Star Funds ont racheté à Anglo Irish Bank des créances immobilières aux Etats-Unis d'une valeur estimée à 9,5 milliards de dollars (6,5 milliards d'euros), selon des informations de l’agence Reuters.
