Première problématique évoquée par Investir, faut- il recapitaliser les banques européennes ?
De fait, c’est plus une question de confiance dans la solidité du système, car les appels aux recapitalisations sont par nature auto réalisateurs dès lors que les marchés se sont persuadés de leur nécessité. Reste que les banques françaises on un ratio core tier one inférieure à la moyenne européenne qui attient 10.9%. Dexia, pour être dans la moyenne, devrait augmenter ses fonds propres de 5%, 13% pour BNP, 17% pour société générale, 22% pour crédit agricole et 26% pour Natixis, même si des opérations de cette ampleur sont peu probables. En conséquence, ils sont à l’écart de l’ensemble du secteur, à l’exception de Natixis, dans une optique de long terme, avec un objectif à 4 euros.
On continue avec les nouvelles recommandations d’Investir après le mois meurtrier qui a fait fondre le CAC de 11.3% en un mois sur fond de craintes de récession mondiale alors que parallèlement, les bénéfices net du CAC ont progressé de 14% au S1 pour atteindre 46.5 milliards. Il semblerait qu’ils sont positifs sur le marché puisqu’ils conseillent à l’achat 27 valeurs sur les 40 du CAC. Accor, Air liquide, Alstom, Axa, Bouygues, Capgemini, Carrefour qui vaut moins que son immobilier, Danone, Essilor, France telecom, GDF Suez, L’Oréal, Lafarge, Michelin, Pernod ricard, PPR, Publicis, Saint Gobain, Sanofi, Schneider Electric, Suez environnement, Technip, Unibail rodamco, Total, Vallourec, Vinci, et Vivendi.
Hors CAC, la publication d’un résultat net en baisse pour Eiffage n’a pas refroidit les ardeurs de l’hebdomadaire, loin de là. La baisse de ces derniers jours constitue selon eux une excellente opportunité pour se replacer ou se renforcer, objectif 35 euros ;
Enfin, Investir consacre une page spéciale sur Gameloft, l’éditeur de jeux téléchargeables connait une croissance fulgurante grâce à la montée en puissance des applications pour smartphone ; Investir vous conseille de miser sur cette pépite qui capitalise 17 fois son bénéfice net, une valorisation assez élevée qui se justifie par un fort potentiel. Viser 5 euros.
On passe au Revenu qui s’est penché sur la question d’investir ou non dans l’or ; Les avis sont très partagés sur le sujet mais la dynamique haussière du métal jaune, nourrie par les criantes d’insolvabilité des états et de dépréciation du dollar, persiste, et ce malgré le trou d’air récent. Alors est-il trop tard ou non pour acheter de l’or ? Si vous ne cherchez une plus value mais un placement pour du long terme, le napoléon peut être détenu comme assurance patrimoniale. En revanche, dans une autre optique, les ETF peuvent offrir des gains rapides mais attention à la volatilité. Quant aux mines d’or, il faut savoir que le cout d’exploitation des mines d’or se situe entre 800 et 1000$ l’once alors qu’elle se négocie aujourd’hui à 1890$. Pour jouer sur les perspectives florissantes des mines d’or, le Revenu préfère barrick gold, Goldcorp, et Agnico-Eagles, coté sur le S&P 500.
