Après avoir clôturé en ordre dispersé mardi soir, Wall Street est clairement orienté à la hausse ce mercredi, dans le sillage du rebond des places du Vieux Continent. Selon les indicateurs avancés, le Dow Jones progresserait de 0,93% pour ouvrir à 11 435 points, le S&P grimperait de 0,79% à 1 199 points tandis que le Nasdaq s’adjugerait 1,06% dans les premiers échanges à New York. Les investisseurs américains gardent un œil sur les développements concernant la crise de la dette souveraine en zone euro. En dépit du « non » slovaque sur l’extension des pouvoirs du Fonds européen de stabilité financière qui est intervenu juste après la cloche, ils sont convaincus que les dirigeants européens vont accorder leurs violons sur des mesures pour éteindre l’incendie en Europe. D’autant plus que le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, devait présenter dans l'après-midi un nouveau plan d'action destiné à recapitaliser les banques les plus fragilisées de la zone et que le vote positif du Parlement ne saurait tarder, puisque les deux principales forces du pays vont se rencontrer ce jour afin de négocier un soutien au projet de renforcement du FESF.
La Réserve fédérale américaine publiera à 20h00 le compte-rendu de la réunion du conseil de politique monétaire des 20 et 21 septembre durant laquelle l’opération « Twist » avait été annoncée.
Sur le front des sociétés, Alcoa abandonne 4,27% en pré-séance ce mercredi à Wall Street sous les 10 dollars à 9,94 dollars, les investisseurs sont déçus de la prestation du géant de l’aluminium qui a finalement publié des comptes trimestriels inférieurs aux attentes. Le bénéfice par action est ressorti à 15 cents sur le 3ème trimestre, contre 22 cents de consensus.
PepsiCo progresse de 1,20% en avant-Bourse sur son point d’activité semestriel jugé solide. Le bénéfice par action du spécialiste des boissons sans alcool ressort à 1,25 dollar, pour un chiffre d'affaires de 17,58 milliards, contre un bénéfice net par action de 1,19 dollar et des ventes 15,51 milliards un an plus tôt.
Johnson Controls, connu pour sa co-entreprise ratée avec Saft aux Etats-Unis a prévenu que ses comptes du quatrième trimestre pourraient manquer le consensus de place, le groupe américain affichant par ailleurs des perspectives 2012 inférieures aux attentes. Le titre redonne 0,46% avant les premiers échanges à New York.
RBC a abaissé mercredi son objectif de cours de 62 dollars à 49 dollars sur le géant des services pétroliers Halliburton.