Les marchés actions américains sont bien partis pour rebondir à leur tour, par l’anticipation de mesures pour endiguer la crise de la dette avant le sommet européen de la semaine prochaine. Les ventes record du « Black Friday » viendront également soutenir la tendance. Les contrats futures sur indices américains sont très nettement orientés à la hausse : le Dow Jones devrait ouvrir en hausse de 2,27% à 11 441 points, le S&P progresserait de 2,81% à 1 185 points tandis que le Nasdaq s’adjugerait 2,32% dans les premiers échanges à New York. Comme sur le vieux continent, les investisseurs parient sur une résolution rapide de la crise de la dette en zone euro. Des espoirs qui alimentent bon nombre de rumeurs, dont une intervention du FMI pour venir à la rescousse de l’Italie mais elle fut aussi tôt démentie par l’institution internationale.
Un seul indicateur américain figure au programme de l’après-midi : les ventes de logements neufs du mois d’octobre, à 16h00. Le consensus Thomson-Reuters table sur un repli à 310 000 unités en rythme annualisé, contre 313 000 en septembre.
Les distributeurs seront étroitement surveillés ce lundi post fêtes de Thanksgiving. Les ventes des distributeurs aux Etats-Unis ont atteint des records au cours du week-end prolongé de Thanksgiving, progressant de 16,4% sur un an à 52,4 milliards de dollars, selon les données publiées dimanche par la fédération nationale de la distribution. Amazon.com grimpe de 3,18% dans les échanges avant-Bourse tandis que Best Buy s’adjuge 4%.
Le compartiment financier devrait être à l’honneur, soutenu par la perspective d'une résolution de la crise budgétaire européenne. Bank of America gagne 4,45%, JMorgan Chase est en hausse de 3,90% en pré-séance.
Google progresse de 2,66% à 578 dollars avant les premiers échanges à New York. Citigroup est passé à l'achat sur la valeur en notant qu'elle se traitait sur des multiples inférieurs à ceux du marché. L'intermédiaire note la croissance du chiffre d'affaires et la stabilisation des marges.