La Bourse de Paris reste toujours mal orienté à mi-parcours mais limite néanmoins ses pertes à 0,50% pour revenir sur les 3 000 points à 3 012 points. Le démarrage a été difficile marqué par une baisse de plus de 1% dans les premiers échanges. Les vendeurs mènent les marchés à la baguette avec en première ligne le compartiment bancaire après le coup de semonce de S&P sur le secteur. L’agence vient d’abaisser la notation crédit de 37 établissements bancaires anglo-saxons et en Europe. Les trois grandes bancaires françaises ont été épargnées, mais jusqu’à quand ? Quelques avancées du côté de la dette européenne sont à souligner : les dirigeants européens ont progressé sur le Fonds européen de stabilité financière mais sa force de frappe du n’atteindra pas le montant espéré fin octobre, soit 1 000 milliards d’euros. C’est ainsi voir le verre à moitié plein… Alors, pour le remplir, les ministres européens souhaitent que le FMI verse dans le pot commun européen afin d’enrayer la crise dans la région. Une batterie d’indicateurs sont au programme de l’après midi aux Etats-Unis avec en « prime time » le rapport ADP sur l’emploi privé américains. Les chiffres qui seront dévoilés donneront le ton avant le rapport officiel sur l’emploi attendu pour vendredi.
En tête de l’indice phare parisien, on retrouve PPR avec une hausse de 2,34% à 107,30 euros suivi de la défensive Sanofi (+1,28% à 51,03 euros) ou Vallourec qui progresse de 1,10% à 46,45 euros.
Lanterne rouge du CAC 40 à mi-parcours, Alactel-Lucent qui plie de 4,21% à 1,20 euro. La veille Berenberg avait confirmé son conseil « vendre » sur le dossier tout en abaissant son cours cible de 1,9 à 1,8 euro.
Les bancaires évoluent en ordre dispersé : Société Générale (-1,04% à 17,10 euros), BNP Paribas redonne 0,62% à 27,99 euros. Crédit Agricole progresse de 0,50% à 4,41 euros.
Suez Environnement perd 1,12% à 9,24 euros. Sa filiale Degrémont a remporté en consortium un contrat de 257 millions d'euros pour concevoir, construire et exploiter pendant un an la principale usine de traitement des eaux usées de Prague.
Hors CAC40, Wendel flambe de 11,74% à 51,34 euros. Le holding est en négociations exclusives avec l’américain TE Connectivity pour la vente de sa filiale Deutsch, spécialisée dans les connecteurs pour environnements sévères. Le groupe français précise qu’il anticipe une plus-value de 575 millions d’euros de cette cession.
Laurent-Perrier grimpe de 5,45% à 69,07 euros, soutenu par sa dernière publication périodique. Le producteur de champagne a triplé son bénéfice au premier semestre de l'exercice 2011-2012 (clos au 30 septembre) grâce à ses exportations mais entend rester prudent sur l'ensemble de l'année en raison du contexte économique.
Fimalac gagne 1,08% à 28,20 euros. Le groupe, maison mère de l’agence Fitch a dégagé un chiffre d’affaires de 545 millions d’euros au cours de son exercice 2010-2011, en hausse de 9,4% à données comparables. Le bénéfice net progresse de 38,7% à 41,6 millions d’euros. La maison mère de Lucien Barrière, prévoit de maintenir son dividende à 1,50 euro par action.
Sur le marché des changes, l’euro est stable à 1,3312 face au dollar et gagne 0,12% à 103,9 face au yen. Le billet vert grappille 0,13% à 78,02 face à la monnaie nipponne. Du côté du baril de pétrole, le WTI perd 0,26% à 99,53 dollars, le Brent plie de 0,57% à 110,19 dollars. Le métal jaune redonne 0,61% à 1 702 dollars l’once.
