Mardi 13 décembre

Les marchés ne savaient pas sur quel pied danser, traduisant ainsi l’inquiétude des opérateurs face à une zone euro qui attend le verdict des agences de notation, et qui ne parvient toujours pas à convaincre les marchés de sa capacité à sortir durablement de la crise.

Signe de ce climat d'incertitude, les Bourses européennes ont affiché leur prudence tout au long de la séance, alternant hausse et baisse, mais sans jamais s’éloigner de l’équilibre.

D’autre part, Angela Merkel a ajouté son grain de sel à une séance qui manquait de piquant en indiquant qu’elle n’était pas favorable à un décuplement de la force de frappe du MES, le futur fonds monétaire européen actuellement doté d’une capacité financière de 500 milliards d’euros et qui doit voir le jour en juillet 2012.

Résultat des volumes anémiques à Paris, à peine 2.4 milliards échangés, et un range étroit avec un plus bas testé à 3059 points et un plus haut 3011. Dans cette fourchette étroite, le CAC recule donc de 0.35%, à 3078 points. Ailleurs les marchés clôturent sans direction claire et en ordre dispersé. Francfort cède 0.19%, Londres %, l’euro stoxx abandonne 0.37%, Milan cède 0.31% alors que les pays nordiques s’inscrivent dans le vert.

Cote microéconomie, EADS s’est accaparé la tête du palmarès avec un gain de 2.68% ; suivi de Safran qui s’adjuge 1.61% qui a déclaré viser une marge opérationnelle courante de 15% pour un chiffre d’affaires de 15 milliards en 2015.

Les parapétrolières se distinguent parmi les plus fortes hausses. Vallourec, en deuxième place, gagne 2.51%, à 48.92, Technip gagne 2,49% à 69,26 euros.

Les bancaires s’enfoncent dans le rouge ; Société Générale, lanterne rouge chute de 4.73%, à 17.72 euros suivi de Axa -3.35%, à 10.10 BNP perd 2.53%, à 30.08. Enfin Crédit agricole recule de 0.9%, à 4.52 euros.

Sur le SBF 120, Soitec signe la plus forte hausse à la faveur d’un gain de 5.01%, à 3.92 euros alors que le groupe à présenté une technologie basée sur des systèmes miniatures de panneaux solaires qui pourront remplacer les générateurs diesel dans les régions ensoleillées sans connexion au réseau électrique.

Enfin pages Jaunes a profité de rachat à bons compte pour terminer en hausse de 4.86% à 2.43

Preuve de la prudence des marchés, voir d’une méfiance envers la zone euro, la monnaie unique est en chute libre depuis le début de la semaine. Après avoir cassé les 1.33 la veille, il ne cesse de chuter pour casser les 1.31, à 1.3088 sur une baisse 0.67% contre le yen. Il cède 1.02% contre l’AUD et recule également de 0.7%, à 101.95, propulsant le yen au plus haut. Le dollar quant à lui s’apprécie contre toutes les devises mais reste à l’équilibre face à la monnaie nippone à 77.92.

Le baril de pétrole s’envole sur fond de tensions géopolitiques. En effet une rumeur selon laquelle le détroit d’Ormuz, serait fermé en raison des tensions avec l’Iran a embrasé les cours du baril. Or, ce détroit qui se situe au sud de l’Arabie du sud, est l’unique voie de sortie possible pour l’exportation par voie maritime du pétrole saoudien, iranien, et des émirats, soit plus du quart de la production mondiale et, surtout, un huitième du brut utilisé aux États-Unis, un quart de celui utilisé en Europe et un tiers de celui utilisé au Japon. En toute logique, le WTI s’envole de 2.06% 99.8$ tandis que le Brent prend 1.55% à 108.74.

Enfin l’once, particulièrement volatile aujourd’hui termine finalement en baisse de 0.37%, à 1661$.

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