« Une propagation de la crise des dettes souveraines de la zone euro reste le principal risque pour la stabilité financière de l'union monétaire », a prévenu mercredi la Banque centrale européenne, qui a par ailleurs confirmé son opposition à une restructuration de la dette.
Pourtant, l’institution reconnait que "malgré l'amélioration des conditions économiques et financières dans le monde et dans la zone euro, les perspectives globales pour la stabilité financière restent très problématiques dans la zone euro", a expliqué la BCE dans son rapport de juin sur la stabilité financière.
Le risque d'une "contagion néfaste" de la crise des dettes souveraines dans la zone euro, et ses répercussions sur le secteur financier, "restent sans doute le problème le plus préoccupant. La BCE a, à plusieurs reprises, mis en garde contre toute participation imposée du secteur privé à un second plan d'aide à la Grèce, s'opposant notamment à l'Allemagne, qui a plaidé pour un échange de titres obligataires.