Le FESF aura un rôle de premier plan à jouer dans le sauvetage de la Grèce. Le Fonds européen serait capable de recapitaliser les institutions financières, principalement grecques, via des prêts aux gouvernements
Le cout pour recapitaliser les banques grecques serait estimé à quelques 25 milliards d’euros. Il pourrait prêter à un taux préférentiel de 3.5%, contre 5.5% auparavant, tandis que les échéances seraient doublées passant de 7.5 ans à 15 ans. Autre idée sur la table, proposé par l'Institut de la finance internationale (IFI) qui consiste à proposer un échange de dette grecque venant à échéance jusqu'à fin 2019 contre des obligations à 30 ans, selon un document obtenu par Reuters. Cette opération devrait faire contribuer le secteur privé à hauteur de 17 milliards d'euros au sauvetage de la Grèce.
Selon le document, le plan de l'IFI provoquera "pratiquement certainement" un défaut sélectif de la Grèce.
Avec cet échange de dette, la zone euro et le Fonds monétaire international (FMI) devraient financer 71 milliards d'euros du second plan de sauvetage de la Grèce.
Une nouvelle qui fait payer le marché qui attend depuis des semaines avec fébrilité une stratégie claire pour le sauvetage de la Grèce. Car c’est l’incertitude concernant le sort de la Grèce qui ronge le moral des marchés. Ce qu’ils attendent de cette réunion, c’est ni plus ni moins une feuille de route claire et précise pour éviter le scénario d’une contagion, même si cela doit inclure un défaut partiel. Les dirigeants européens semblent avoir pris conscience qu’il est urgent d’agir, et qu’il est nécessaire envoyer un signal fort au marché. Les propositions concernant le rôle du FESF vont dans ce sens. Paris s’envole de 1.36%, à 3805 points. L’euro qui se négociait à 1.4140 à la mi journée est propulsé au delà des 1.43, à 1.4315 face au dollar.
