La Banque centrale européenne (BCE) qui maintient ses taux inchangés à 1.5% a décidé d'intervenir fermement pour tenter d'éteindre les tensions sur la crise de la dette en zone euro
L’institution francfortoise a en effet recommencé à acheter jeudi 4 août des obligations publiques de pays de la zone euro sur les marchés. De fait et selon des sources boursières, la BCE était en train de racheter des obligations portugaises et irlandaises sur le marché secondaire et ce pendant la conférence de presse de M. Trichet.
Pourtant depuis mars, l'institution monétaire n'avait procédé à aucun rachat de dette et des propos récemment tenus par des responsables monétaires laissaient entendre que le programme avait pris fin. Les difficultés rencontrées par l'Espagne et l'Italie sur les marchés obligataires ont cependant ravivé les pressions exercées sur la BCE afin qu'elle reprenne ses opérations de rachat. Le fait que le BCE rachète en urgence des obligations confirme la gravité de la crise souveraine, ce qui a accentué le repli sur les indices mondiaux. Wall Street creuse ses pertes. Le dow Jones recule 1.16%, à 11 758 points, le Nasdaq -1.71%, à 2646 points. Le S&P- 1.57%, à 1240points. Paris vient de casser les 3400 points, à 3382 points, en baisse de 2.1%