Le PIB grec pourrait se contracter de plus de 4,5% en 2011, contre 3,8% prévu jusqu'à présent a indiqué vendredi le ministre grec des Finances, Evangélos Vénizélos.
"Les premières prévisions tablaient sur un recul de 3,5%, mais ensuite cela a changé (...) et nous sommes maintenant au niveau de -3,8%.-3,9%", a affirmé le ministre dans un entretien à la radio athénienne Skaï.
"Désormais, il y a une fourchette de prévisions qui peut aller au-delà de -4,5%, et on va voir où cela va se situer, moi je serais heureux si nous avions un meilleur résultat, mais la vérité est que la conjoncture nationale et internationale a fait empirer la récession".
Une prévision qui survient alors que le PIB grec s'est fortement contracté au deuxième trimestre 2011 de 6,9% par rapport à la même période en 2010, contre 5,5% au premier trimestre.
Frappée par la crise de la dette, la Grèce traverse sa troisième année de récession. En 2010, l'économie s'est contractée de 4,5% en 2010.
Cela est surtout dû à des mesures d'austérité draconiennes, comprenant des coupes salariales et des hausses des taxes sur plusieurs produits, imposées au pays depuis 2010 par ses créanciers, l'Union européenne et le Fonds monétaire international, en échange d'un prêt pour le sauver de la faillite.