Vendredi 26 août

Les taux grecs à dix ans ont atteint un nouveau record hier. Les investisseurs craignent que les garanties exigées par la Finlande en contrepartie de son aide financière à Athènes fragilisent la mise en œuvre du second plan d'aide mis en place pour la Grèce.

Les taux à dix ans s'inscrivaient à 18,548 % contre 17,892 % mercredi à la clôture. Les taux à deux ans atteignaient des sommets, à 45,892 % contre 44,025 % la veille.

C’est Helsinki qui a mis le feu aux poudres la semaine dernière en annonçant être parvenu à un accord avec Athènes au sujet de ces garanties, ce qui a ressuscité de vives tensions dans la zone euro. L'Autriche, les Pays-Bas, la Slovaquie et la Slovénie ont laissé entendre qu'ils souhaitaient le même traitement de faveur. L'Allemagne reste de son côté fermement opposée au versement de toute garantie.

Pour tenter d'apaiser les esprits, la Finlande s'est dite persuadée de parvenir dans les temps à un accord avec la zone euro sur cette question.

L'autre inquiétude porte sur la participation du secteur privé. Le plan de sauvetage du 21 juillet, d'un montant total de 158 milliards d'euros, prévoit une participation, sur une base volontaire, des créanciers privés. Or, pour l'instant, une quarantaine de banques en Europe se sont dites intéressées, ce qui est très peu. De fait, Athènes a du mal à rallier le secteur privé à son sauvetage financier. Elle avait initialement tablé sur la mi-août pour la mise en place de ce dispositif par lequel les grandes banques sont appelées, sur la base du volontariat, à échanger des obligations d'Etat grecques contre des titres d'échéance plus longue pour alléger le poids de sa dette, mais le programme d'échange de dette grecque prend du retard. Des responsables grecs évoquent maintenant septembre.

Selon des banquiers, ce retard est dû au fait que les détails du dispositif proposé sont restés flous. Ils ont ajouté qu'ils espéraient des clarifications du gouvernement grec dans les jours qui viennent. Dans ces conditions, La participation tourne actuellement autour de 50% seule la moitié des banques pressenties ayant jusqu'ici répondu à l'appel.

Initialement, la Grèce visait une participation élevée des banques, à hauteur de 90%, pour assurer l'échange ou le renouvellement de plus de 135 milliards d'euros de ses obligations d'Etat. Elle a déjà fait savoir qu'elle voulait étendre le dispositif à de la dette arrivant à échéance en 2024 et non en 2020 comme initialement annoncé.

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