Avant toute chose, le chiffre définitif de l'indice de la confiance des consommateurs de l'université du Michigan pour août est de 55,7. La première estimation était de 54,9 tandis que les économistes attendaient en moyenne 56 selon Reuters. Pas de quoi retourner la tendance.
Pis encore, Wall street creuse ses pertes avec un Dow Jones qui recule de 1,47%, à 10 985, le Nasdaq cède 1,03%, à 2399 points, entrainant les places européennes. Paris perd 2.04% à 3054 points, le Dax recule de 2.67%, à 5432 points.
Les marchés sont suspendus aux lèvres de Bernanke qui reconnait la contre performance de croissance des Etats-Unis qui a avancé de seulement 1% en rythme annualisé au deuxième trimestre. Toutefois, il anticipe une accélération sur le second semestre de l’année, malgré un taux de chômage « exceptionnellement élevé ».
Pour terminer, il reconnait que la politique monétaire de la Fed ne peut pas grand-chose pour modifier les perspectives économiques sur le long terme. Une petite phrase qui ressemble à un aveu d’impuissance.