Le marché bascule dans le rouge après un rebond purement technique dans la matinée afin de préserver le seuil des 3000 points
Les spéculations sur une faillite de la Grèce et l'implosion de la zone Euro reprennent de plus belle alors que Schaeuble, ministre des finances allemand, et qui s’exprimait avec l’aval d’Angela Merkel, a prévenu que la prochaine tranche de prêt à la Grèce ne serait pas versée s’il ne ressortait rien de positif des discussions, momentanément interrompues, avec les experts de la Troïka. La menace de ne pas verser la prochaine tranche d’aide pousse le pays un peu plus vers la faillite. Il n’en fallait pas plus pour faire bondir de le 2 ans grec, au delà des 50%.
JC Trichet a quant à lui fait part de 'profonds désaccords' avec le FMI sur la question des fonds propres dont les banques européennes pourraient manquer (le chiffre qui circule avoisine les 200MdsE) en cas d’aggravation de la crise des dettes souveraines. L’Italie est particulièrement dans la tourmente. Le FTSE MIB dégringole de 2.5%, son secteur bancaire subit de gros dégagements ; Intesa recule de 4.32% dans des volumes de 116 millions de titres échangés. Unicredit qui dégringolait de 3.85%, est suspendue de cotation.
Quant à Paris, le CAC dégringole de 1.17%, à 2964 points. Les banques plongent ; Société générale dégringole de 5.93%, Crédit agricole 5.65%, BNP -4.98%.