Mardi 27 septembre

Alors que la chancelière allemande reçoit le Premier ministre grec, Georges Papandréou aujourd’hui à Berlin, les marchés se montrent résolument optimiste, portés par l’espoir d’un décuplement du FESF

Plusieurs pistes sont évoquées par la presse après que Olli Rehn ait reconnu que les européens réfléchissaient à la possibilité de doter le Fonds de soutien européen (FESF) d'un effet de levier plus important pour lui conférer plus de force", une idée prônée par les Etats-Unis, qui par la voix de Timothy Geithner exhorte l’Europe agir vite car le temps presse pour que l'Union européenne trouve une solution à la crise de la dette grecque

Doté d'une capacité effective de prêts de 440 milliards d'euros, ce Fonds n'a pas les reins assez solides pour venir en aide à l'Italie ou l'Espagne, aujourd'hui menacées par la crise de la dette. Plusieurs pistes sont évoquées: doter le mécanisme d'outils nouveaux pour accroître son effet de levier en gardant inchangées ses réserves financières, augmenter sa capacité de prêts, voire une combinaison des deux.

Des rumeurs de presse faisaient état la veille 'un projet de quadruplement de la capacité de prêt du fonds à 2,000 milliards d'euros. Une autre option serait d'accorder au FESF une licence de banque traditionnelle qui lui permettrait d’emprunter de l'argent frais auprès de la BCE pour ensuite aider des pays en difficulté, dont il rachète la dette sur le marché obligataire dit "secondaire".

Une autre piste évoquée par des responsables européens sur CNBC consiste à envisager la création d’un fonds commun de créances (FCC, special purpose vehicle) qui émettrait des obligations et achèterait de la dette souveraine européenne de pays en difficultés.

Selon CNBC, ce projet serait une tentative de démultiplier les capacités du Fonds européen de stabilité financière, une partie de ses fonds allant dans la recapitalisation des banques européennes et une autre partie à la BEI afin de créer ce fonds ad hoc.

Selon CNB, ce fonds créé par la Banque européenne d'investissement (BEI) permettrait d’émettre des obligations qui pourraient également servir de colatéral pour la Banque centrale européenne (BCE).

Réagissant aux informations de presse, certains responsables ont reconnu qu’ils discutaient « avec la BEI d'une augmentation de ses capacités mais seulement pour des emprunts obligataires destinés à financer les grands chantiers d'infrastructures de l'Union européenne ».

Cette perspective, ou tout du moins cette prise de conscience de la nécessité d’agir permet au marché de rebondir. Le marché parisien s’adjuge 2.7%, à 2936 points.

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