De l’aveu du ministre des finances brésiliens « la situation des banques européennes est le principal risque pour l'économie mondiale ». Les pays émergents, conscients de leur interdépendance avec l’Union Européenne cherchent à trouver un moyen augmenter la force de frappe du FMI dans le but d’empêcher une contagion de la crise souveraine.
Pour autant, «les pays émergents n'ont pas à secourir les banques européennes, c’est à l’Europe de le faire » expliquait le ministre des fiances brésilien. Un constat partagé par l’Afrique du Sud, qui milite pour un renforcement du rôle du FMI et appelle l'Union européenne a tout faire pour empêcher une contagion de la crise, car en cas de propagation de la crise souveraine via le secteur bancaire, ni le FMI ni le FESF n’auront les ressources nécessaires.
Le vice-ministre chinois des Finances, Zhu Guangyao, partage la vision de ses partenaires. Il confirme que des discussions sont actuellement en cours en vue d'augmenter les ressources disponibles par le biais du Fonds monétaire international pour aider l'Europe à faire face à sa crise de la dette et, par là, stabiliser les marchés financiers.
"Le Premier ministre Wen Jiabao a fait clairement savoir que la Chine soutenait la stabilité en Europe et que toutes les options étaient sur la table", a-t-il indiqué en marge d'une réunion des ministres des Finances et des banquiers centraux du G20 à Paris.