Depuis la crise financière de 2008, les investisseurs occidentaux, qui avaient délaissé l’or physique, au profit des fonds aurifères, des mines d’or et des trackers, ont retrouvé de l’intérêt pour les lingots et les pièces d’or.
La mutation de la crise des subprimes en crise souveraine a créé un climat d’aversion au risque qui a érigé l’or en valeur refuge par excellence. Les investisseurs, comme les particuliers, guidés par la peur, on vu dans la détention physique de la relique barbare le meilleur moyen de se protéger contre les turbulences des marchés financiers dont découle l’érosion de leur capital.
D’ailleurs, il n’y a rien de plus simple pour un particulier que de se procurer de l’or physique. Il peut être acheté, à Paris ou en province, dans les banques, les bureaux de change spécialisés et tous les réseaux habilités à vendre de l’or aux particuliers. Les frais à l’achat ou à la vente sont en moyenne de 2 %. Si l’investisseur choisit de faire garder son or par la banque, les frais de conservation se situent autour de 1,5 % à 1,7 % par an.
Depuis juillet 2009, le particulier peut acheter de l’or en un seul clic, grâce au courtier en ligne Cortal Consors, filiale de BNP Paribas, qui permet d’acheter sur son site des lingots et des napoléons. Les lingots et napoléons qui ont été acquis peuvent être inscrits sur le compte titres du client et conservés, en toute sécurité, chez CPoR Devises, principal intermédiaire sur le marché français.
Afin de profiter de l’engouement pour la relique barbare, CPoR Devises a innové en proposant la vente de lingotins (dont le poids varie entre 50 et 500 grammes d’or), qui permet de rendre accessible à pratiquement toutes les bourses la détention d’or physique.
En effet, le lingot (1 kilo) qui se négocie à 38 520 euros, rencontrait peu de succès en raison de son prix élevé. Désormais, la gamme des lingotins s’est considérablement élargie pour satisfaire toutes les bourses. Un particulier peut acheter un lingotin de 500 grammes pour 20 800 euros, de 100 grammes pour 4180 euros, ou de 50 grammes pour 2080 euros. Mais c’est surtout le Napoléon, (6.45 grammes) accessible à partir de seulement 269 euros qui séduit le plus les particuliers.
La fiscalité encourage par ailleurs la détention d’or physique dans la mesure où comme pour les valeurs mobilières, il n’y a pas de TVA à l achat sur les lingots, lingotins et pièces d’or d’investissement. Pénalisé jusqu’alors par une taxe forfaitaire de 8% sur le produit de la vente (plus-value ou pas...), l’or physique présentait peu d’attrait en France comme support de placement.
Même si cette taxe n’est pas supprimée, les investisseurs peuvent dorénavant opter pour le régime des plus-values réelles dès lors qu’ils peuvent justifier du prix d’acquisition.
En effet, depuis le 1er janvier 2006 les vendeurs d’or dit « investissement » peuvent, sur option, choisir de payer 31,3% sur la plus-value avec une décote de 10% par an à partir de la 3è année de détention.
Ces nouvelles dispositions présentent pour les nouveaux investisseurs 3 intérêts majeurs :
• Le choix, en fonction de la plus-value réalisée et la durée de détention pour le régime de taxation le plus intéressant. (8% sur le capital ou 31,3% sur la plus-value)
• Une exonération totale au bout de 12 ans,
• Aucun impôt en cas de moins value, quelle que soit la durée de détention