Le sommet de l'UE qui se déroulera le 23 octobre à Bruxelles va permettre d'avancer "de façon sensible" mais pas de résoudre d'un coup la crise de la dette en Europe, a prévenu lundi le porte-parole du gouvernement allemand, Steffen Seibert.
Le porte parole de la chancelière tente de refroidir les ardeurs des marchés car rarement un sommet européen aura suscité autant d'espoirs. Chaque jour, les enchères montent sur le sommet Européen du 23 Octobre. Que ce soit sur la question d’une décote à 50%, d’une recapitalisation des banques ou d’un effet de levier pour le FESF, il devient impératif pour les européens que les mesures prises soient à la hauteur des attentes des marchés.
C’est pourquoi l’Allemagne tente de ramener les marchés à la réalité. "La chancelière Angela Merkel a prévenu que les rêves de voir la crise terminée dès lundi ne pourront pas se réaliser (...)", a déclaré M. Seibert, lors d'un point presse régulier, tout en ajoutant "espérer avancer de façon sensible".
"Il s'agit d'étapes de travail importantes sur un long chemin qui nous mènera certainement loin dans l'année prochaine", a-t-il prévenu.
Des déclarations qui tentent de minimiser l’importance du sommet qui a pourtant été reporté la semaine dernière de quelques jours, au 23 octobre afin de peaufiner les réponses à apporter à la crise souveraine, en particulier sur la situation des banques, qui inquiète de plus en plus.
