Mardi 25 octobre

La priorité, c’est de renforcer la force de frappe du FESF, pour l'heure limitée à 440 milliards d'euros et insuffisante pour mettre à l'abri durablement l'Italie, voire l'Espagne, dont la situation est moins critique.

Si le problème est simple, les solutions à apporter n’en sont pas moins complexe. Le chantier s’avère même explosif et complexe alors qu’aucune décision définitive ne sera prise avant mercredi 26 octobre lors d'un second sommet de la zone euro. Face au veto allemand, la France a renoncé à ce stade à demander de transformer le FESF en banque afin de lui donner accès aux liquidités - illimitées - de la BCE.

Les dirigeants de la zone euro envisageraient de mettre en place une entité ad hoc qui serait utilisée pour attirer des capitaux publics et privés, acheter des obligations et lever des fonds pour recapitaliser les banques. Mais le Parlement allemand doit à tout prix donné son aval et approuver les réformes du Fonds européen de stabilité financière avant que la chancelière Angela Merkel ne puisse soutenir cette proposition lors du sommet de l'Union européenne mercredi.

La chancelière, qui a exposé les options qui permettraient d'augmenter la puissance de feu du FESF devant les parlementaires allemands estime que ces changements pourraient augmenter la capacité de prêt du fonds à plus de 1.000 milliards d'euros.

Quant à la première option, qui fait l'objet de discussions depuis plusieurs semaines, elle consiste à créer un système de rehaussement de crédit pour les obligations nouvellement émises, par lequel le FESF financerait un certificat de protection partielle pour ces titres. Ce certificat de protection partielle serait détachable de l'obligation et négociable de manière indépendante.

Les deux options pourraient également être combinées, d'après le document.

D'après une source proche du dossier, le Fonds monétaire international pourrait gérer l'entité ad hoc prévue par la seconde option. Le FMI pourrait donner à cet outil de financement plus de légitimité que si l'Europe le crée et le gère, en particulier aux yeux des investisseurs potentiels, a précisé cette source. Les créanciers potentiels, Chine et Brésil, ainsi que le secteur privé et des fonds souverain pourraient être intéressés par cette prise de participation.

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