Georges Papandréou est de plus en plus isolé, y compris au sein de son propre parti. De plus en plus de députés du Pasok se montrent sceptiques quant à l'idée de l'instauration d'un référendum le mois prochain. Le gouvernement pourrait donc ne pas obtenir la confiance au Parlement vendredi.
Il n’en fallait pas plus pour alimenter les spéculations autour d'une possible démission du Premier ministre grec Georges Papandréou, tout en soulignant que l'incertitude devait disparaître avant que le Fonds ne prenne une décision sur le déblocage d'une nouvelle tranche d'aide à la Grèce.
Le porte-parole du FMI, David Hawley, n'a pas souhaité s'exprimer sur les derniers événements politiques en Grèce, notamment sur les informations suggérant que Georges Papandréou pourrait chercher à former un gouvernement d'unité nationale.
Le FMI réfléchit actuellement au déblocage d'une sixième tranche d'aide à Athènes. Sa directrice générale Christine Lagarde a déclaré dans un communiqué qu'elle attendrait que "toute l'incertitude" se dissipe avant de faire la moindre recommandation sur la poursuite des prêts. En attendant, le versement est suspendu.
"Nos programmes sont avec les pays", a dit David Hawley. "Si les autorités [...] d'un pays continuent de mettre en œuvre le programme qui a été fixé avec le Fonds, alors le FMI est en position de poursuivre son programme."
Quant au Premier ministre grec Georges Papandréou, il se dit prêt à retirer son projet de référendum sur l'euro qui a semé la panique en Grèce et dans la zone euro, pour garantir le plan de sauvetage européen de la Grèce."Même si nous n'allons pas à un référendum, qui n'a jamais été une fin en soi (...), je salue la position du parti de l'opposition de la droite" qui s'est dit prêt à ratifier au parlement l'accord de la zone euro du 27 octobre.
